L'encerclement de la Héche

Lundi 21 avril 2025,

Avant ce week-end pascal, les prévisions météo étaient vraiment catastrophiques… C’est difficile d’imaginer un week-end de trois jours, cloué à l’appart. Mais, une fois n’est pas coutume, les prévisions évoluent dans le bon sens et une fenêtre s’entrouvre lundi. C’est décidé, je ne passerai pas mon lundi de Pâques dans mon garage à faire du matériel, mais du côté de la Pène de la Hèche !

9h, je me gare comme à mes habitudes à la carrière d’Arthez-d’Asson. Le ciel n’est pas totalement dégagé, mais je garde espoir de voir le soleil dans la journée. Je prends avec moi un morceau de corde, de quoi poser des amarrages, et le matériel de désobstruction. Je me retrouve bien chargé pour suivre le sentier qui longe la carrière, par la droite de la Pène de la Hèche, en direction du P9 repéré mi-mars (cf Autour de la Hèche…). Contrairement à la fois précédente, j’essaie tant bien que mal de suivre le sentier. L’ascension est rendue difficile par les nombreux arbres qui jonchent le chemin, et je jardine…. La prochaine fois, penser à apporter une tronçonneuse.


Après moins de deux heures à arpenter la face sud de la Pène de la Hèche, j’arrive à mon objectif. Un gros hêtre fera l’affaire pour mon premier amarrage. Ensuite, il faudra jouer du perfo. La roche n’est pas très saine, et avec la massette, je purge la tête de puits. J’arrive tout de même à placer un premier point sur une roche saine. Pour le second, rien à faire, je dois ressortir et aller chercher un buis à 1,50 m du trou.

Au fond, j’arrive sur un remplissage de blocs et d’argile. Deux départs se présentent à moi, un à gauche et le second à droite. Au jeu du courant d’air, je choisis celui de droite qui aspire. Je gratte un peu et j’arrive à me faufiler dans ce qui semble être le début d’un méandre.

 

Passage qui aspire en bas du puits d’entrée

Le remplissage se poursuit après ce petit ressaut. Au fond, je vois le passage qui se resserre, mais pas complètement. Je lance un petit caillou, et là, surprise : en dessous, le vide ! Tous les espoirs sont donc permis. Je m’arme de mon pied-de-biche et entame la désobstruction de ce passage. Beaucoup de terre, avec parfois quelques cailloux, mais rien de trop compliqué. Je déblaie pendant plus d’une heure et demie, repoussant la terre et les cailloux derrière moi. En descendant, le passage s’élargit. On y voit un peu mieux, et tout porte à croire qu’en dessous, le volume est plus important. La place libre derrière moi pour les déblais finit par manquer. Cela sonne la fin de mon labeur pour aujourd’hui. La prochaine fois, je reviendrai avec un bidon, et surtout les copains pour être plus efficace.
 
Vue sur la fissure

Zone désobée, avant la fissure

C’est sous un soleil printanier que je ressors du P9 peu après 14h. Je laisse au fond le matériel de désob, car c’est promis, il y aura une suite à donner. Je retire la corde d’entrée, me change, et mange un morceau en contemplant la vue sur la vallée. Le chemin du retour se fera toujours en crapahutant entre les arbres tombés au sol.

Vue sur la vallée avec, au second plan, le terrain d'atterrissage pour OVNI

Thibault

 

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