Visiteurs, enfin le méandre...

Dimanche 28 avril 2024

Les Visiteurs nous trottaient dans la tête depuis cette sortie de février dernier (compte rendu ici) où nous avions enfin vu la suite sous la forme d'un méandre bien formé et plongeant doucement dans le pendage. Même si à chaque fois le labeur n'est pas vraiment une partie de plaisir (certains qualifient même ça de véritable "lavement"), nous y allons la fleur au kit, persuadés de toucher enfin au but. 

Cette fois-ci nous sommes 4 et c'est le minimum syndical (Jean, Pascal, Thibaut et moi) car le chantier s'étire en longueur un peu plus à chaque fois. Les spécialistes de Météo-France annonçaient une belle journée mais à la carrière, c'est couvert et il fait frisquet. A l'entrée, le trou souffle, régime hivernal oblige. Ce n'est pas terrible. Au bas, le ruisseau coule bien et visiblement il doit rester encore un peu de neige dans le fond des trous du lapiaz Crétacé. Nous commençons par agrandir l'étroiture au bas du toboggan. C'est efficace mais il faut ressortir les gravats jusqu'au bas du ressaut de 2 m. Alors nous nous organisons et chacun trouve sa place. Ça "dépote" et Pascal qui construit un escalier avec les plus grosses pierres a un peu de mal à suivre, mais l'ouvrage est de toute beauté. 

Un aspect du chantier....

 Peu à peu le courant d'air faiblit, se met à l'équilibre puis s'inverse franchement. Cela facilite bien les choses et les travaux redoublent au rythme des pailles qui semblent de plus en plus efficaces. Vers 15 h, Jean solde la partie avec un trio de grandes pailles. Il en résulte un énorme tas de blocs que nous évacuons tant bien que mal au bas du toboggan. Pascal en est quitte pour dresser un nouveau mur, alors que Thibaut se retrouve seul à tirer les seaux, 4 m plus haut. Une heure plus tard, nous découvrons enfin la suite, un beau méandre encore un peu étroit mais qui semble se poursuivre en profondeur. Ce sera pour la prochaine fois mais ça sent bon. 

Nous ressortons sous un crachin qui nous accompagnera durant toute la descente. 

Bon, en résumé, les Visiteurs, c'est pas du gâteau, c'est pénible à la descente, c'est pénible à la montée, on en ressort couvert de m..., on a mal partout le lendemain, on passe encore 2 h à laver le matos, mais à chaque fois nous n'avons qu'une hâte, c'est d'y retourner. Cherchez l'erreur....

A bientôt

Jean et Patrick