A la recherche de Trédejeloungue

Mercredi 15 février j'appelle José pour voir s'il veut aller voir un puits que j'ai repéré il y a quelques semaines, il n'est pas disponible. Je décide donc de partir chercher la grotte de Trédejeloungue que je n'ai pas trouvé la dernière fois. Ce coup ci je fais les choses bien, je récupère les coordonnées sur karsteau pour ne pas me baser à l'altitude qui s'était avérée fausse. Les coordonnées Lambert converties et entrées sur mon GPS je file sur zone. Arrivé sur place un grand roncier se situe là ou devrait être l'entrée, j'y jette un coup d’œil visiblement pas de puits. Je me mets donc à monter, descendre, aller à droite, à gauche, monter, redescendre dans les buis, en vain, j'y passe une bonne partie de l'après midi. Pas grave je prospecte par la même occasion, il peut y avoir autre chose. J'appelle même un ami qui m'avait dit connaitre les puits de la Listre voisin, il ne connait pas cette grotte mais va se renseigner. Il me rappellera dans la soirée avec des infos qui situeraient le trou une centaine de mètres (121 exactement) sur la gauche.

Aujourd'hui vendredi 17, je veux en avoir le cœur net. J'y remonte, et commence à fureter dans la zone indiqué (alignement d'une clôture et haut d'une ancienne coupe de bois). Encore des ronciers dans l'alignement de la clôture, je tourne je vire et commence à penser à abandonner. Toutefois je décide de partir à flanc encore plus sur la gauche dans les buis et un quart d'heure plus tard je vois une dépression au pied d'une petite barre rocheuse, la grotte est là. Beaucoup l'ont cherchée, je relève donc les bonnes coordonnées et jette un coup d’œil rapide dedans. Casteret et Jolffre m'y ont précédé. Ils y ont découvert des squelettes humains datés de moins mille avant JC dont l'un, un adolescent, avait une pointe de flèche incrustée dans la clavicule et avait survécu à cette blessure.

Retour deux heures plus tard à la maison et mise à jour de Karsteau.

Jean E.