Encore une désob

Samedi 16 janvier, Saint Pé de Bigorre, sur le massif de la Pale.

 

Ce samedi nous ne sommes que 4 pour cette sortie, les infirmeries sont pleines, comme on dirait dans les milieux footballistiques.

Il y a Pierre Callot et son fils Yann-Mateo, Bubu et Alain M.

 

Pierre, résident péruvien depuis plusieurs années, est rentré en France avec sa famille, histoire de Covid hélas.

 

Ils en profitent pour gouter aux joies de la neige, du côté de Lima elle est très rare, si ce n'est d'aller sur la Cordillère Blanche, mais c'est une autre histoire.

 

A quatre, ce n'est pas facile d'attaquer de gros chantier mais nous avons une "petite désob" sous le coude et nous nous déplaçons au-dessus de la Deuxième vague, gratter un départ qui souffle.

 

Les 20 minutes de marche d'approche se font dans la bonne humeur.

Nous arrivons au chantier, et chacun s'affaire à sa tâche. Bubu et Pierre prépare du feu (il ne fait pas très chaud) et Alain commence de suite les travaux de désob, aidé de Yann-Mateo.

Ce n'est pas bien gros mais le vent nous incite à gratter, gratter. Déjà on aperçoit un "plafond" calcifié et même des concrétions.

 

Mais ce n'est pas très engageant et il va y avoir du boulot.

Bubu s'allonge pour attraper un gros caillou et nous dit : "j'entends une rivière" ! Et Bubu, pourtant tu n'as bu que de l'eau ce matin. Si, si, écoutez.

Et effectivement, au loin, certainement pas très, en s'allongeant, on entend un bruit d'eau, certainement une cascatelle.

 

Le moral remonte, que c'est réjouissant ce bruit d'eau, et on l'entend de plus en plus.

Le repas est vite avalé et on se recolle au travail. De grosses racines barrent le passage et il nous faut jouer de toute notre expérience pour arriver à s'en dépêtrer.

 

On avance bien mais sur les coups de 15 heures nous levons le camp, le couvre-feu est à 18 heures.

 

Nous redescendons au sentier et allons visiter la grotte du Pataroc.

Ce n’est pas très long mais Yann-Mateo est ravi, c'est une vrai grotte avec concrétions et même au fond 2 chauves-souris qu'il ne faut pas réveiller.

 

En cliquant ici pour le film de la sortie.

 

A 16h30 nous serons aux voitures et à 18 heures bien au chaud chacun chez soi, après être passé voir Jean Claude chez lui.

 

Alain M