Le Gouffre du Puyoulet
Ça y est, les vacances sont finis pour beaucoup et les travaux de prospection reprennent ! Nous sommes 6 au départ du monastère: Serge, Jean Claude, Marc Cr, Joel, jean Luc et moi.
La pyrale a dévasté nos montagnes. Tous les buis ne sont plus que des branches sans feuille...
C'est triste à voir. Souhaitons qu'ils survivent à cette attaque jamais vue et qui dévaste 77 départements. Comment lutter contre cette sale bestiole sur des hectares et des hectares...???
Pour accéder au trou, nous préférons longer la Génie Longue puis monter tout droit au niveau de la rive gauche du ravin de la Bédeille plutot que d'affronter les fils de soie de centaines de milliers de milliards de chenilles du Chemin des Gardes. C'est comme si vous marchiez au milieu de centaines de toiles d'araignées sans compter l'odeur de fromage de chèvre pourri due à toutes les déjections de ces sales bêtes dans lesquelles on marche.
Jusqu'à la Bédeille tout va bien, c'est plat et pas de chenille. Puis dès qu'on s'élève, on comprends vite que les 400 mètres de dénivelé jusqu'au trou vont être vite pris ! Jean Claude passe devant, comme d'habitude, en agitant devant lui une branche de hêtre pour ouvrir le passage dans les soies des chenilles.
C'est en nage que l'on arrive vers midi à l'entrée du trou.
On se dit qu'un fin devrait passer sans avoir à désober et ça tombe bien car il y a un fin parmi nous ! Pendant que Serge s'équipe, Jean Claude furète sous un rocher et nous sort une bonne bouteille de rouge. On mange à l'heure pour une fois! Joel est content !
Serge hougne bien un peu mais passe sans problème et équipe un joli P10. Un passage étroit ponctuel donne sur la suite mais il doit remonter chercher le matériel.
En surface, je travaille l'entrée pour faire passer autre chose que des limandes, et ils redescendent à 3, ouvrent le passage, poursuivent l'explo sur quelques mètres, ça devient joli mais ça queute irrémédiablement ... moins 20, terminé. A noter qu'une petite lucarne impénétrable donne directement au terminus de la cavité.
5 heures de marche aller retour pour un moins 20..... on est un peu dépité ! Alors on redescend par la Bédeille après avoir longé un moment le chemin des Gardes pour aller voir une autre entrée. Très jolie, ça ressemble à une ancienne perte. Serge arrive à voir la suite, bien corrodée, signe que de l'eau est passé par là. Il faudra revenir pour sortir un peu de terre et passer dans un méandre....A suivre ! C'est ça l'explo... nous faire rêver jusqu'à la prochaine fois !
La vidéo de la sortie par Jean Claude : ICI
La pyrale a dévasté nos montagnes. Tous les buis ne sont plus que des branches sans feuille...
C'est triste à voir. Souhaitons qu'ils survivent à cette attaque jamais vue et qui dévaste 77 départements. Comment lutter contre cette sale bestiole sur des hectares et des hectares...???
Pour accéder au trou, nous préférons longer la Génie Longue puis monter tout droit au niveau de la rive gauche du ravin de la Bédeille plutot que d'affronter les fils de soie de centaines de milliers de milliards de chenilles du Chemin des Gardes. C'est comme si vous marchiez au milieu de centaines de toiles d'araignées sans compter l'odeur de fromage de chèvre pourri due à toutes les déjections de ces sales bêtes dans lesquelles on marche.
Jusqu'à la Bédeille tout va bien, c'est plat et pas de chenille. Puis dès qu'on s'élève, on comprends vite que les 400 mètres de dénivelé jusqu'au trou vont être vite pris ! Jean Claude passe devant, comme d'habitude, en agitant devant lui une branche de hêtre pour ouvrir le passage dans les soies des chenilles.
C'est en nage que l'on arrive vers midi à l'entrée du trou.
On se dit qu'un fin devrait passer sans avoir à désober et ça tombe bien car il y a un fin parmi nous ! Pendant que Serge s'équipe, Jean Claude furète sous un rocher et nous sort une bonne bouteille de rouge. On mange à l'heure pour une fois! Joel est content !
Serge hougne bien un peu mais passe sans problème et équipe un joli P10. Un passage étroit ponctuel donne sur la suite mais il doit remonter chercher le matériel.
Serge descend
En surface, je travaille l'entrée pour faire passer autre chose que des limandes, et ils redescendent à 3, ouvrent le passage, poursuivent l'explo sur quelques mètres, ça devient joli mais ça queute irrémédiablement ... moins 20, terminé. A noter qu'une petite lucarne impénétrable donne directement au terminus de la cavité.
Le passage étroit à -10
5 heures de marche aller retour pour un moins 20..... on est un peu dépité ! Alors on redescend par la Bédeille après avoir longé un moment le chemin des Gardes pour aller voir une autre entrée. Très jolie, ça ressemble à une ancienne perte. Serge arrive à voir la suite, bien corrodée, signe que de l'eau est passé par là. Il faudra revenir pour sortir un peu de terre et passer dans un méandre....A suivre ! C'est ça l'explo... nous faire rêver jusqu'à la prochaine fois !
La racine concrétion dans le méandre terminal
La vidéo de la sortie par Jean Claude : ICI
Racine ou alien fossilisé ?
RépondreSupprimer😜😂
Merci pour le compte rendu et la topo qui prouve que le trou existe bien !
👏👏
Très joli et surprenant cette racine fossilisée
RépondreSupprimerBravo c'est vrai que parfois on est déçus, mais on y croit.
RépondreSupprimerC'est bien ça la spéléo d'explo!
José