Les trous d'Arangou
Samedi 13 janvier, Sandrine, Patrick, Joël, Jean Claude, Jean Luc,
Marc Ch et Alain M
C'est à sept que nous nous
retrouvons ce samedi matin, sur la route de Ferrière, entre l'Ouzom et la
résurgence d'Aygue Négre.
Objectif, aller explorer des
cavités repérées récemment par Jean Claude.
La météo est correcte mais sans
plus, la neige à plus de 1000 mètres, nous ne devrions pas être importunés.
Montée par ce sentier qui va au
Monbula, sinueux et si confortable malgré la prise très rapide de dénivelé,
direction le col d'Arangou.
Rapidement nous atteignons le
premier objectif. Il ne s'agit que d'un petit départ entre blocs et ce serait
un travail titanesque que d'y commencer une désobstruction.
Nous continuons la montée, tout
droit dans les blocs, en se tenant aux buis qui par ici heureusement sont
nombreux et pas trop pourris.
Le deuxième départ est atteint
mais comme le premier, il s'agit d'un chaos de bloc, rien de vraiment
intéressant malgré un léger courant d'air.
Et l'on repart en ligne droite,
face à la pente. Il reste un autre départ à voir, il sera vite atteint, merci
Iphigénie.
Le courant d'air est soufflant,
bien marqué et la suite est un puits, bien pris par des coulées de calcite. On
tient notre proie.
Nous entamons une désob de
rigueur avec pelle américaine, marteau, burin etc. Hélas il nous manque un seau
pour sortir les gravats.
Les travaux sont interrompus
par le casse-croûte. Au menu, en plus des sandwichs et autre boites de sardines
ou de pâté, il y a des huîtres que nous a portées Alain, reste d'une grande marée
précédente. Des huîtres sauvages bien sûr. Un régal.
Les travaux reprennent après
différentes conversations sur les sujets du moment, réglementation de la
vitesse à 80, j'en passe et des meilleurs. L'ambiance est bonne, c'est
certainement le bonheur!
Le trou se vide mais le rocher
est trés résistant car hétérogène et se fragmente en petits morceaux.
Il va peut-être finir par entamer
notre persévérance.
Pendant ce temps, Jean Luc,
accompagné de son chien Iko, s'éloigne de nous, certainement pour assouvir une
envie pressante, on ne le saura pas. Toujours est-il qu'au bout de quelques
temps nous l'entendons appeler, il a trouvé quelque chose. Joël le rejoint et
les cris redoublent. Vite, un trou, déjà plus profond que celui ou vous êtes!
Nous nous déplaçons tous pour constater la découverte.
Rapidement tout le monde est à
l'ouvrage, on remue la terre, les blocs, les racines, vite il faut que l'on
sache ce qu'il y a dessous, vite, vite...
Après certainement moins d'une demi-heure
de déblaiement, la cavité s'offre à nous.
Sandrine s'est équipée et part
sur l'unique corde que nous avons portée, une C25. Un premier palier, une dev,
un nouvel amarrage, un petit puits et c'est le bout de la corde.
Le vent est là, il faut
descendre un autre puits mais sans corde, aucune possibilité.
Ce sera le trou de l'Iko.
Il faudra revenir, très bien,
pas de problème.
D'ailleurs il est déjà 17
heures, le ciel est menaçant, il nous faut rentrer.
Ce sera une descente agréable,
sans aucune glissade, c'est de bon augure.
Alain M
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