Poursuite de l'explo au Quéou
Jeudi 8 décembre 2011
CR et photos : Patrick
Ce matin, nous sommes 5 à monter à l'Aoulhet : Serge, Jean-Claude, Joël, Sandrine et Patrick. Il nous faut 1 h 45 pour gravir les quelques 840 m qui nous séparent de l'entrée du gouffre.
Au départ Serge avait prévu plusieurs équipes et en bon samaritain avait décidé d'emmener le plus loin possible Joël et Jean-Claude à priori encore novices en spéléo, laissant aux autres le soin de faire la première et la topo. Mais tout cela semblant trop peu équitable, nous décidons de tous partir ensemble, on verra bien sûr place.
En un rien de temps, nous parvenons au terminus de la topo à -188 m, juste le temps nécessaire pour démontrer que les soit-disant novices ont largement de quoi assurer. Du coup, nous optons pour la technique explo-topo simultanées, c'est à dire que l'on avance au rythme de la topo auquel chacun participe à tour de rôle. Chacun trouve sa place et nous avançons à bon rythme.
Au bas du ressaut de 5 m, après un chaos de blocs et une courte galerie, nous parvenons au bord d'un petit puits de 7 m situé au bas de grandes cheminées. Le volume devient intéressant et au bas de cette verticale le conduit plonge dans le pendage, accompagné d'un ruisseau devenu conséquent.
Nous recoupons la base d'un puits remontant très volumineux sondé à plus de 50 m. Nous dégringolons une pente d'éboulis, puis la pente s'assagit ; la voûte s'abaisse et il n'y a plus d'air ou presque plus. Chacun se disperse dans les moindres boyaux, mais la suite c'est un peu avant que nous la trouverons. Sur le côté de la galerie, un soupirail ébouleux remonte dans un fossile où nous retrouvons l'air. Nous déblayons l'obstacle et remontons de quelques mètres dans un joli conduit concrétionné et creusé en travers du pendage. Rapidement, nous nous heurtons à une nouvelle verticale (10 m). Serge équipe le puits pendant que nous faisons quelques photos dans ce beau méandre.
Sans l'accent, il est difficile d'exprimer les "putains et vindiou " clamés par chacun d'entre nous. Nous venons d'arriver dans un gros tube de plus de 15 m de diamètre plongeant à 30° avec amont et aval. "C'est la Pierre" s'exclame Serge ! Jean Claude est plus discret, mais son sourire épanoui a du mal à trahir son enthousiasme. Quant à Joël, ses "putains" résonnent sans doute encore dans le fond de la galerie...
Nous descendons l'éboulis en suivant la paroi, la pente est raide et il faut même poser une corde pour sécuriser la descente d'une rampe un peu plus verticale que les autres. La progression se poursuit encore sur plus de 200 m (80 m de dénivelée). C'est un bassin qui mettra fin à cette belle explo. Oh, rien de bien terrible, plutôt un prétexte parce qu’il faut penser à la remontée et que ce serait bien de faire quelques photos pour montrer aux copains. Nous sommes à -370 m et avons ajoutés plus de 470 m de topo. Le développement du Quéou frôle le kilomètre....
Au départ Serge avait prévu plusieurs équipes et en bon samaritain avait décidé d'emmener le plus loin possible Joël et Jean-Claude à priori encore novices en spéléo, laissant aux autres le soin de faire la première et la topo. Mais tout cela semblant trop peu équitable, nous décidons de tous partir ensemble, on verra bien sûr place.
Le puits d'entrée (65 m) se dédouble vers -30 m.
En un rien de temps, nous parvenons au terminus de la topo à -188 m, juste le temps nécessaire pour démontrer que les soit-disant novices ont largement de quoi assurer. Du coup, nous optons pour la technique explo-topo simultanées, c'est à dire que l'on avance au rythme de la topo auquel chacun participe à tour de rôle. Chacun trouve sa place et nous avançons à bon rythme.
Au bas du ressaut de 5 m, après un chaos de blocs et une courte galerie, nous parvenons au bord d'un petit puits de 7 m situé au bas de grandes cheminées. Le volume devient intéressant et au bas de cette verticale le conduit plonge dans le pendage, accompagné d'un ruisseau devenu conséquent.
Vers -250 m, le ruisseau occupe le fond d'une belle galerie bordée d'épais remplissages
Nous recoupons la base d'un puits remontant très volumineux sondé à plus de 50 m. Nous dégringolons une pente d'éboulis, puis la pente s'assagit ; la voûte s'abaisse et il n'y a plus d'air ou presque plus. Chacun se disperse dans les moindres boyaux, mais la suite c'est un peu avant que nous la trouverons. Sur le côté de la galerie, un soupirail ébouleux remonte dans un fossile où nous retrouvons l'air. Nous déblayons l'obstacle et remontons de quelques mètres dans un joli conduit concrétionné et creusé en travers du pendage. Rapidement, nous nous heurtons à une nouvelle verticale (10 m). Serge équipe le puits pendant que nous faisons quelques photos dans ce beau méandre.
Le méandre fossile de -270 m.
Jean-Claude dans le méandre fossile, peu avant le P.10
Pendant que Serge équipe (suivant les normes EFS bien sûr!!!), Joël essaie de voir le ruisseau qui coule une dizaine de mètres plus bas.
Au bas du puits, nous retrouvons le ruisseau, presqu'une rivière...
La fin du toboggan...
Au bas du puits, nous retrouvons le ruisseau qui cascade dans une galerie basse et très pentue. Vingt mètres plus loin, la pente se calme et un gros éboulis barre la galerie. Au-dessus, du noir...Jean-Claude dans le méandre fossile, peu avant le P.10
Pendant que Serge équipe (suivant les normes EFS bien sûr!!!), Joël essaie de voir le ruisseau qui coule une dizaine de mètres plus bas.
Au bas du puits, nous retrouvons le ruisseau, presqu'une rivière...
La fin du toboggan...
Sans l'accent, il est difficile d'exprimer les "putains et vindiou " clamés par chacun d'entre nous. Nous venons d'arriver dans un gros tube de plus de 15 m de diamètre plongeant à 30° avec amont et aval. "C'est la Pierre" s'exclame Serge ! Jean Claude est plus discret, mais son sourire épanoui a du mal à trahir son enthousiasme. Quant à Joël, ses "putains" résonnent sans doute encore dans le fond de la galerie...
Arrivée dans la grande galerie...
Nous descendons l'éboulis en suivant la paroi, la pente est raide et il faut même poser une corde pour sécuriser la descente d'une rampe un peu plus verticale que les autres. La progression se poursuit encore sur plus de 200 m (80 m de dénivelée). C'est un bassin qui mettra fin à cette belle explo. Oh, rien de bien terrible, plutôt un prétexte parce qu’il faut penser à la remontée et que ce serait bien de faire quelques photos pour montrer aux copains. Nous sommes à -370 m et avons ajoutés plus de 470 m de topo. Le développement du Quéou frôle le kilomètre....
La rivière cascade et dégringole de près de 80 m.
Nous laissons le matériel d'explo sur une vire au-dessus de la rivière, Joël et Jean Claude s’octroient une petite reconnaissance vers l'aval, puis nous entamons la remontée. Vers -200 m nous retrouvons Gaël et Brigitte venus plus tard. Ils ont bien aménagés les quelques passages pénibles de la première partie du méandre. Nous ressortons vers 19 h00 sous un ciel étoilé. Le Quéou continue...Petite vue sur le terminus, le Quéou continue...
Le tracé de surface du Quéou. La direction reste inchangée et le ruisseau emprunte le fond du synclinal étroit qui plonge vers la Génie Longue.
CR et photos : Patrick
Magnifique!!! Bravo pour cette belle explo, ça fait envie. Continuez à envoyer des nouvelles et des photos!
RépondreSupprimerAprès les - 3m, - 5m, - quelque chose, avec du vent dans un sens, dans l'autre, pas de vent,...des tonnes de cailloux sortis vers le haut plus que vers le bas, la tenacité est enfin récompensée.
RépondreSupprimerOn attend avec impatience la suite d'autant que la direction prise (sud-sud-est) n'est pas sans interpeller.
Saint Pé n'a pas fini de surprendre....
Chapeau, très beau trou,
RépondreSupprimerça donne envie de se connecter au blog pour lire la suite. Il fallait aller le chercher se trou pas à côté le bougre!
Bonne explo faite encore de belle photo...