Pourtant, que la Bédeille est belle....
Sandrine, Patrick, Jean-Claude,
Serge, Mathilde et Alain M.
Ce dimanche, afin de pouvoir
profiter du soleil et de nous aérer un peu, l'objectif sera tout trouvé,
direction le ravin de la Bédeille.
Jean Claude y a repéré deux
cavités l'année dernière et il ne se passe pas une semaine sans qu'il nous
demande quand est ce que l'on y va.
Et bien voilà, c'est parti, à 6
dont Mathilde, une nouvelle recrue qui va faire ses premières armes dans la
découverte et l'exploration des cavités.
Pour atteindre les lieux de nos
explorations, un très joli sentier, le sentier des Gardes. Je me demande bien
ce que les gardes pouvaient aller y garder ?
C'est un très beau sentier sur
les 2 premiers kilomètres, montant tout doucement mais surement.
Après, cela devient un peu plus
sportif et pour finir, lorsque l'on atteint le fameux ravin, là il faut monter
tout droit, dans une pente herbeuse à près de 30°. Heureusement, il y a des
buis providentiels et on peut s'y tenir, même qu'il faut s'y tenir, sous
réserve de se retrouver quelques mètres plus bas.
Un peu de repos sur une pseudo
plateforme et c'est parti pour l'exploration de la première cavité.
Il s'agit d'un joli P10 situé
en plein dans la pente et où l'on tient devant à peine à 2 personnes.
Patrick passe en premier, suivi
rapidement de Jean Claude. Au fond 2 petites salles bien concrétionnées qui laissent entrevoir une petite
suite qu'il nous faut agrandir. De dehors nous entendons les coups de massette qui
vont bon train.
Mathilde s'équipe et nous
l'encourageons pour la descente. Un petit relais à passer à -1 et c'est ensuite
la descente jusqu'au fond. Facile, elle apprend vite, bravo.
Serge les rejoint ensuite et
réussi à passer l'étroiture terminale mais cela devient complètement
impénétrable.
Terminé, il faut remonter.
Il est déjà 13 heures et nous
passons au casse-croûte, moment convivial à chaque fois. On est bien la haut,
malgré la fraîcheur et le manque de soleil, il n’apparaîtra pas de la journée.
Nous nous dirigeons ensuite
vers la deuxième cavité.
Elle est située au bas d'une
falaise, c'est un petit trou qui, lors de sa découverte, exhalait de l'air à
plein poumon.
Ce jour, il ne souffle pas
mais, après l'avoir un peu dégagé, nous constatons qu'il aspire asses fort.
C'est encourageant.
Par contre, le flanc de la
falaise est actif et il nous pleut dessus, juste sur la zone de travail.
Les ponchos protégeront de
cette douche et après moins d'une heure de travail Serge réussi à pénétrer dans une
cavité, horizontale.
Le vent longe les parois et
semble se diriger vers un éboulis qui doit redonner à l'extérieur.
Là aussi, c'est terminé.
Et il est déjà 15 heures passées,
il nous faut songer au retour, à cet époque ce sont les jours les plus courts.
La descente de la partie pentue
sera acrobatique et nécessitera de nombreux virage et de nombreuses retenues.
Enfin, le sentier et sa
descente qui nous paraîtra quasi aussi longue qu'à la montée. D'ailleurs les 10
dernières minutes de marche se feront sous la pluie et à l'arrivée aux voitures
il fera bien sombre.
Mais que la montagne est belle,
comment peut-on s'imaginer...
Alain M
Le Soum de Montné
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