Traversée Nocturne


La petite soirée qui se pense depuis quelques semaines avec la petite bande de copains est devenue une petite soirée avec une grande bande de copains. 

Mais le lieu et l'heure restent inchangés. 

C'est ainsi que Marc, Thomas, Jean Luc, Tiphaine, Frédéric, Étienne, Loukian et moi nous sommes retrouvés à St Pé à 18h le samedi 22 octobre, pour une nocturne dans les Moustalhous.



Tiphaine nous parle de ses appréhensions concernant les grands puits. T'inquiète, j'ai de quoi sédater un régiment, et les 300m plein vide se feront sans encombre. Les boutades fusent, et l'atmosphère se détend franchement. Allé, c'est le moment de s'équiper et de partir.

 Je ne prends pas la tête de la marche d'approche. Ça serait pas mal qu'on ne fasse pas un détour de 2h.

Nous arrivons à l'entrée des Moustalhous. La colonne de progression se forme, alternant fédéré de longue date et nouvel arrivé. 

La magie opère. C'est vrai que c'est quand même bien joli. 

Nous arrivons vite au premier puits. 

Thomas l'équipe, installe Loukian, Tiphaine, Frédéric sur corde. 

Loukian s'émerveille ! "wahou, regarde maman, on dirait une colonne vertébrale, tu peux tout prendre en photo ?". T'inquiète, des photos, il y en aura !

Tiphaine est un peu plus prudente, et est bien rassurée et sécurisée par Thomas. En tout cas, je la réceptionne en bas tout sourire.

On poursuit. Le méandre, puis le toboggan. 
Là, nous redoublons de précaution. Pas question de faire une "vendéenne". Ce n'est pas parce que 4 membres du SSF sont déjà sur place que nous avons envie de faire un entraînement. 

Quoique, ça permettrait de voir les autres copains. Mais non, s'il vous plaît, restez sur les fesses. Fin du toboggan, Etienne et moi avançons en flairant le courant d'air. 

Tiens une bifurcation. Soit on suit l'actif, soit on monte. Le courant d'air est formel. On quitte l'actif. Ça souffle sec. On est très proche de la sortie. Et puis on rampe, on se contorsionne. C'est étrange, je ne reconnais pas. Mais c'était il y a longtemps... 

Mais j'ai un souvenir d'un passage étroit où avait résonné un tonitruant "nom d'une pute borgne". 

On poursuit. Mais c'est un peu long. Tiens des passages partout dans cette trémie. On teste. Ça souffle partout. Étienne trouve un bout de combi rouge. Moi des traces humaines. On en est à jouer les trappeurs. Mais gros doute. J'ai du mal à croire que le précédent secours ait pu passer par là. On stoppe. Je demande à Étienne si, en cas de problème, les secouristes peuvent venir torse nu. Non, je ne pense pas. Bon, ben, puisque c'est comme ça, ça ne sert à rien. 

On va sortir alors. 

On envoie en éclaireur la queue du convoi vers l'actif. Bingo, fallait juste poursuivre dans cette direction. La buse de sortie était à 10m.


Les blagues vont bon train. C'est à croire que mon sens de l'orientation souffre d'une malédiction.

Toute notre petite bande retrouve la surface. 

Il me semble que nous avons tous passé une super soirée. A réitérer.


Merci à tous pour cette soirée de partage, d'amitié et de rire. Un immense merci à Thomas pour cet encadrement qui allie sérieux et décontraction. Et quand même, je m'auto remercie de mettre un peu de piment et de suspens. 

À bientôt pour de nouvelles aventures. 


Petit montage photographique



Kat 


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