Des cantatrices au Mont Caup

 Mardi 31 mai

Avec Valérie P, nous avons voulu faire un tour au gouffre du Mont Caup, surtout qu'il est toujours équipé. 

Il est où ce trou ? A 10 minutes dans la forêt. 

Je tente de rentrer des coordonnées sur Iphigénie, et c'est parti ! 2heures plus tard, nous trouvons le trou qui effectivement était à 10 minutes de la voiture... Ne rigolez pas, s'il vous plait.

On regarde l'heure, nous avons perdu quand même 2 heures. 

Allons nous jusqu'au fond ? Il faut que je sois rentrée pour 21h, et cela semble un peu juste. Nous sommes là pour passer une bonne journée de toute façon, donc pas de pression liée à l'objectif, juste l'envie de nous faire plaisir.

Nous équipons le puits d'entrée, et nous nous engageons dans le méandre puis l'étroiture verticale. Et là s'offre à nous toute la magnificence du bien nommé puits sonore. Valérie, telle une gracile araignée, avale les 167 m de corde. 

Pour ma part, c'est plus compliqué... Les grands puits n'ont jamais été ma tasse de thé, et pour le coup, c'est un très grand puits. Mon estomac se tord quelques fois, je me focalise sur chaque geste. Là j'entends Valérie qui me crie, "tu as déjà fait un passage de nœud ?", heu, non. Guidée par ses conseils, un nœud est passé, puis un second. J'y laisse le mécanisme du mousqueton de ma pédale.

Arrivées au palier, 2 choix s'offre à nous. Nous poursuivons vers le fond, ou nous remontons. Quelque peu extenuée par la concentration que m'a couté la descente, et vu l'heure, le plus sage est de remonter après avoir refait le plein d'énergie.

Nous commençons l'ascension. Nous profitons surtout de l'acoustique fabuleuse qu'offre ce puits. 

Toute la remontée se fit en vocalises. Un véritable office à la gloire des Lampades afin de nous assurer de leur bienveillance au sein de cet accès direct aux Enfers. La remontée fut d'ailleurs assez rapide.

Arrivées au pied du puits d'entrée, nous profitons de notre énergie restante pour faire un entrainement au décrochage d'urgence. Eh bien oui, il faut bien s'entrainer et revoir les techniques !

On se dit qu'on aimerait bien revenir avec des flashs et un appareil pour immortaliser la beauté de ce gouffre. 

J'aimerais bien, pourquoi pas que quelqu'un nous accompagne au fond. Si si, je vous assure, ça serait super chouette ! 

A bientôt pour de nouvelles aventures

Kat

Après l'effort, le réconfort