Le gouffre Chichou : un nouveau gouffre dans le Nistos

PARTICIPANTS  : Gustave ARCANGELI  et Jean-Noël RUMEAU

Compte rendu des explorations des 16, 17, 20, 24 et 26 février 2021

Ce gouffre découvert il y a déjà plus de 2 ans dans le Haut-Nistos par Jean Noël RUMEAU, présente une succession de puits qui nous emmène à une profondeur d’environ – 100. La marche d’approche de 1H30 n’est pas aisée et l’accès à l’entrée de la cavité encore moins. L’entrée de la grotte a demandé un bon élargissement pour nous permettre de passer sans trop de difficultés avec des sacs relativement lourds. Après 10 m de ‘’ramping ‘’nous arrivons  à l’aplomb d’un puits de 7 m avec une belle salle au plafond assez haut. Puis, un méandre nous permet de progresser pour arriver à une étroiture qu’il faut agrandir pour passer. Deux mètres plus bas une autre étroiture qui sera agrandie laisse  apparaitre un beau puits vertical d’environ 20 m. Le fond du puits est vaste mais nous devons là aussi agrandir le passage pour pouvoir continuer et descendre un autre puits de 10 m. Un large méandre se rétrécit et un élargissement est nécessaire sur 6 m pour pouvoir continuer la progression avec des kits. Un autre puits comportant plusieurs paliers permet d’arriver à une profondeur de – 95 m dans une salle colmatée sans suite envisageable ici. 

 
 Durant cette descente 2 puits parallèles à environ -50 m pour l’un et -70 m pour l’autre ont retenu notre attention. Nous les avons explorés. A -70 m, après un agrandissement d’une chatière, nous descendons un puits d’une vingtaine de mètres, le fond présente une diaclase  qu’il faudra agrandir  pour atteindre une petite salle en contrebas, un léger courant d’air  se fait sentir et nous laisse espérer une suite. 

 

Jean-Noël dans l'un des puits

A –50 m nous descendons un puits d’environ 15 m, il est actif, l’eau suit son cours par un méandre que nous élargissons sur 6 mètres et par paliers successifs, nous atteignons un puits d’environ 12 m, le fond est large mais un méandre étroit et sinueux nous empêche d’aller plus loin pour avoir une bonne vision sur une éventuelle suite. Le courant d’air est léger et l’eau continue son cours. Après 5 jours de travail nous en restons là. Il est évident, qu’à court terme,  nous continuerons notre travail de désobstruction pour finaliser notre exploration, demander une aide pour topographier ce gouffre, et le faire paraitre sur Karsteau.   

 

 Gus.


Commentaires

  1. Bravo les djeuns ! Faites signe si besoin topographe...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ok Alain, merci pour ta proposition, c'est noté !

      Supprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  3. Bravo aux explorateurs, mais sans topo, cette cavité « n’existe pas ! »😂👍

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire