Les Gobelins de la Borne 109

Dimanche 6 octobre

Il y a de l'agitation ce dimanche matin, devant l'entrée de la borne 109. Ce ne sont pas moins de 7 spéléologues plus ou moins jeunes ou plus ou moins vieux qui s'équipent ou se roulent par terre au lieu de garder leurs forces ... 

Les premiers puits sont autant d'occasions pour assurer les enfants et réviser les techniques . C'est un peu lent mais ils sont courageux et s'en sortent bien . 

Mention spéciale à Loukian dont  les progrès sont remarquables , à deux mousquetons d'être un pro !  

C'est l'heure du repas et nous improvisons un concours de blagues époustouflant. La cavité devient méandre et le passage de la main courante en " semi- tyrolienne" déclenche des rires en cascades . 


Voilà maintenant  le Kamasutra et ses étroitures, obstacle intéressant mais beaucoup moins éprouvant sans doute qu'il y a quelques années. Les traces de paillages pour agrandir  ici et là nous rappellent qu'un exercice secours eut lieu ici . 

Nous approchons enfin du graal attendu , la fameuse salle blanche. Hélas, le plus jeune d'entre nous  a froid, fatigue, et regrette sans doute ses roulades dans la forêt . 

Kat craque ou Krat caque comme on voudra mais le résultat est le même, elle décide de remonter le courageux mais gémisseur Sacha . 

Elle ne reverra pas la salle blanche et sa frustration est aussi grande que son remarquable dévouement envers ses enfants . 

Nous continuons vers de grandes salles chaotiques et relativement sèches. Le chemin n'est pas toujours évident malgré les cairns, mais quelques coulées stalagmitiques d'un blanc pur nous indiquent que nous sommes sur la bonne voie. En effet, au plus bas du bas, une salle nous offre un plafond immaculé à contempler . 



On se rejoint sous la nef éblouissante mais prenant conscience du temps qui passe, nous décidons de nous hâter pour le retour. Deux petits groupes se créent :  Thibault , plus formidable et rassurant que jamais, part en tête avec Loukian et Kirsan. 

Derrière,  Pascal  et surtout Sylvain déséquipent. La remontée sera sereine mais lente et nous sortons du trou dans une forêt déjà bien sombre. 

Bientôt tout le monde est au parking, de nuit, partageant  des bières sous une fine pluie... la routine ! 


Pascal 




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