La dernière de l'année

Samedi 30 décembre 2023

Dernier chapitre de l'année au puits Michel, et dernière première 2023. 

Du côté des effectifs ce n'est pas l'inflation et nous ne sommes que 3 ce matin au départ du sentier : Thomas F., Jean-Noël et moi. La douceur annoncée par météo-France n'est pas un coup de bluff et nous prenons une bonne suée avant d'arriver au trou. Petit problème... Thomas a oublié sa combine et ce n'est pas le genre d'accessoire qu'on promène en double donc avec Jean-Noël nous ne pouvons que compatir. De toute façon Thomas est déjà en train d'empiler les couches car pas question pour lui de changer le programme. 

Après avoir peaufiné quelques équipements dans le puits d'entrée nous gagnons le méandre fossile. Nous le réequipons et élargissons un peu l'étroiture menant au terminus de -73 m. Le puits arrose un peu, mais avec moins de 10 m de hauteur, la descente est rapide. 

Le P8, terminus de la dernière sortie

Au bas, nous arrivons à la confluence avec un autre petit actif. L'amont est impénétrable. En aval le ruisseau se poursuit dans un méandre mais 5 mètres plus loin ça se gâte sérieusement. L'eau disparaît dans un laminoir infâme, microscopique et sans air. Mince alors....

Au bas du P.8

Un peu avant, Thomas avec sa tenue de bagnard est déjà en train de renfougner dans un boyau remontant. Jean-Noël lui emboîte le pas mais choisit un laminoir au raz du sol. En poussant quelques dalles il parvient à avancer jusqu'à un élargissement qui est en fait un vaste puits. Après avoir récupéré la massette, nous re-calibrons le passage et reconditionnons le matériel. 

L'arrivée dans le P.40

Le puits débute par une rampe très raide dans un calcaire sculpté et abrasif. Le ruisseau, retrouvé quelques mètres plus bas, s'écoule sur le côté gauche du puits ce qui nous permet d'équiper hors crue en restant à droite. Quinze mètres plus bas le conduit qui gagne en volume, devient vertical. Notre seconde corde y passe pour équiper la petite trentaine de mètres qui reste à descendre. 

Le P40

Le fond du puits est confortable (7 x 6 m) mais un peu arrosé. La suite est assez évidente et il suffit de suivre le ruisseau. Enfin pas tout à fait car au début il faut s'enfiler dans un boyau fossile en interstrate qui court-circuite un passage impénétrable. 

Au bas du puits, la suite à gauche dans le sens du pendage. 
 
A la recherche de la suite...
 

Le méandre et l'actif retrouvés descendent alors gentiment jusqu'à un nouveau puits estimé à une petite quinzaine de mètres. Nous sommes à -130 m et nous n'avons plus de corde. Il ne nous reste plus qu'à remonter en faisant la topo. Vers 16 h nous sommes dehors. Le Michel continue et voilà encore une sortie bien sympa. La suite en 2024, mais tout est permis car les résurgences présumées sont encore 400 m plus bas... Bonne année à tous !


 

Patrick

Commentaires

  1. Belle première pour finir 2023 et une belle année 2024 qui va bien commencer avec de belles découvertes.

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  2. Et voilà, encore une très jolie découverte. Merci Michel

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  3. D'ailleurs, pourquoi s'appelle-t-il Michel ? Belle première en tout cas !

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