Autour de la Hèche...

Samedi 15 mars 2025,

C’est sans savoir que l’exploration au Pé de la Litte allait se terminer le lendemain que je suis parti
seul pour faire le tour de la Pene de la Heche. L’objectif était de profiter d’un temps froid, mais sec,
pour prospecter et trouver des nouveaux objectifs.
Sur la route qui me mène à la carrière d’Asson je peux voir que les sommets sont recouverts de leur manteau blanc, signe de bonne condition pour aller prospecter. Je pars donc de la carrière en empruntant le chemin de droite qui longe cette dernière. Je le quitte rapidement pour monter à travers la forêt en direction de la barre rocheuse. Je bascule rapidement de l’autre coté où je croise la piste. Je retrouve rapidement le Trou des Cassayres. Je poursuis sur la même ligne de niveau et à environ 60 m plus à l’est, je trouve mon premier trou qui n’est pas pointé sur Karsteau ! Un puits de 9 m qui aspire légèrement et qui serait pénétrable. Le puits s’ouvre au pied d’un arbre et d’un petit ressaut rocheux. Voici donc un premier objectif :

Entrée du puits de 9 m

Passé 1000 m la neige est bien présente, mais elle ne gêne pas dans la progression. Je continue à crapahuter dans la forêt et dans les ronciers. Dans cette zone, je ne trouve rien d’autre qu’une exsurgence. Je regagne la piste et je prends la direction du col de la Trencade. Dès que je le peux, je quitte à nouveau la piste pour remonter le lit d’un torrent, mais là encore mes efforts sont vains.
Je vais alors tenter ma chance sur la crête qui mène au plateau de l’Isarce. Dans cette zone des trous sont déjà référencés, j’aurais donc plus de chance. Je retrouve sans difficulté les PH05, PH06 et PH19, mais pas que... La neige ne recouvre pas toute la montagne et des taches sans neige sont bien visibles. Quelques trous, non pénétrables et de petite taille soufflent de l’air chaud par ici et là. Je les repère.

En fin d’après-midi, je suis d’abord passé vers une première tache sans neige qui m’a interpellé, mais ne m’y suis pas arrêté. Quelques mètres plus bas, une nouvelle tâche, cette fois bien plus franche. Je m’y attarde et je commence à gratter. Sous les feuilles mortes je retire quelques blocs et je perçois un léger souffle chaud. En continuant j’entends les cailloux tomber dans ce qui semble être un puits.
Je libère davantage l’entrée du trou, et là, un fort courant d’air chaud souffle. Je n’ai pas de matériel pour en faire plus et il commence à ce faire tard. Il faudra donc revenir pour voir ce qui se cache ici.

Le fameux trou souffleur !

Non loin de cette découverte, sur le chemin de la descente, je trouve encore plusieurs zones d’intérêt qu’il faudra gratter. Je passe ensuite voir l’entrée du PH12, mais là, ça sera pour une autre fois. Je marque enfin l’arrêt devant Les Visiteurs, et je constate que ce dernier souffle encore bien. Il faudra attendre des températures plus clémentes pour continuer son exploration.
Bilan de la journée, une petite dizaine de point d’intérêt ont été trouvés. Et même si le Pé de la Litte ne nous a pas permis de percer les secrets de la Pene de la Heche par une entrée basse, les possibilités de le faire par le haut sont encore bien nombreuses.

Thibault