Retour en Vallonie (64)

 Dimanche 20 février 2022

(Alain M., Pascal, Sandrine, Patrick)

Bizarre ce trou du Vallon. Personne ne semblait s'y être intéressé avant que nous le repérions au début de février. Il faut bien reconnaître que le courant d'air à l'entrée était aux abonnés absents. En plus, impénétrable sans travaux, il avait du être classé d'office dans les dossiers sans suite. Mais nous, ce trou il nous inspirait quand même... Allez savoir pourquoi : sa situation en bordure de vallon qui fait penser à une ancienne perte ? les formes d'érosion rencontrées au bas du premier ressaut ? ou tout simplement une petite dose de méthode Coué qui fait que nous nous sommes persuadés que ce trou était intéressant.

Lors de notre première descente avec Sandrine nous sommes tombés sur un épais remplissage argileux qui semblait confirmer la vision des plus pessimistes. Mais sur le côté du conduit Sandrine a vite repéré un minuscule petit espace entre la voute et le sol argileux. Vraiment pas grand chose, à peine 2 cm de diamètre. Cela aurait pu sembler négligeable si nous avions fait abstraction du fait, qu'au même endroit, une vague amorce de méandre de voûte se profilait, très vague, mais bien réelle. Nous enflammons un petit bout de carton pour tester l'éventuel courant d'air et miracle, la fumée s'engouffre dans le minuscule orifice. Nous grattons un peu avec le pied de biche que nous avions emporté et visiblement cela semble un poil plus grand derrière.

Donc dimanche c'est notre 4° séance au trou du vallon. L'objectif est assez simple puisqu'il s'agit de creuser le sol argileux heureusement assez meuble. Nous grignotons également quelques centimètres du côté de la voûte et peu à peu un véritable conduit se profile. Derrière, les cailloux roulent dans quelque chose de plus grand, une rampe ou un puits et surtout, le courant d'air s'est amplifié. Alors cette fois-ci on y croit vraiment...

Patrick

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