Du coté d'Espiaube



Samedi 27 avril, Jean Claude, Bubu, Jean Luc et Alain M

Nous nous retrouvons à 9 heures au départ d'Espiaube.
Le matériel est vite réparti et nous partons, guidé par le chien Iko, impatient de faire sa balade.
La montée est facile sous un sous-bois très éclairé, les buis ayant perdu toutes leurs feuilles et certainement leur vie.
Nous passons à la vielle palombière, rejoignons le sentier du milieu et arrivons à notre premier objectif, le Puits d'Ihers. C'est une découverte récente de Jean Claude et il n'a pas été descendu.

Nous dégageons le tapis de feuille morte à l'entrée et faisons une petite descente de 3 mètres. Nous découvrons une base de puits encombré de blocs et d'ossements. Malheureusement la suite devient une fissure impénétrable. 
C'est terminé, impossible d'aller plus loin.
Petit croquis d'explo, le laser indique 6 mètres de développement, ce n’est pas beaucoup.

Nous redescendons ensuite et allons attaquer le "Souffleur", découvert en recherchant une cavité pointée en 1985 mais qui a priori reste introuvable à ce jour.
Nous sommes devant une toute petite entrée, sur la bordure du talweg. Nous attaquons les travaux, pour commencer terre et cailloux.
Rapidement la cavité se dévoile mais la roche est très dure.
Il nous faut user des moyens puissants afin d'arriver à casser les blocs. Chose intéressante, la cavité se met tantôt à souffler, tantôt à aspirer, cela nous semble vraiment un bon signe.

Enfin, après plus de 2 heures de travaux le passage est libre.
Jean Claude s'y engouffre et descend de 3 mètres. C’est une zone encombrée de blocs qui doit être nettoyée.
Il s'attelle au travail et je le rejoins. En effet le puits se prolonge sous nos pieds mais il nous faut retirer 2 lames qui bouchent le passage.
 JC sort la première facilement mais une grande lame verticale, contre parois, se déstabilise légèrement.
Je prends le relais et tape sur la deuxième lame au sol mais la grande lame verticale se met à bouger. Instant de frisson, nous nous dégageons vite de ce passage dangereux.
On laisse tomber, la lame verticale ayant des dimensions respectables et devant peser certainement une à deux tonnes. Il vaut mieux être au-dessus qu'au-dessous.

Nous sommes un peu dépités mais la sécurité prime avant tout.

Tiens, il commence à pleuvoir.
Il est 16 heures passé, il est temps de penser à rentrer.
Retrouverons-nous un jour cet "aspirateur" repéré il y a près de 35 ans ?

Alain M
 Grenouille rousse

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