Recherche d'objectifs sur fond de GPS faussé

 Samedi 13 septembre 2025,


Je repars à l'assaut du Soum de Conques. Mais cette fois je l'attaque par le nord et je pars de Les Aoules. Je suis le chemin qui mène à la cabane de Yerse. A la côte 900 le sentier se fait plus difficile. J'essaie tant bien que mal de suivre la trace sur la carte IGN. Non sans difficultés, j'arrive sur les plaines dans la brume après environ 3h30 de marche. Je me retrouve là, au milieu des vaches. Je ne prends même pas la peine de chercher la cabane et je me dirige directement vers mon objectif du jour : le trou découvert une semaine auparavant. Cette fois j'arrive par le bas, en passant à côté des glacières. Au final, j'ai mis 4h30 pour atteindre l'objectif... Je n'ai pas pris la meilleure option.

Quelques travaux permettent d'y voir un peu plus clair. L'entrée est dégagée et j'ai libéré environ 1m50. Le conduit a bien la forme d'un petit puits, érodé et de forme ovale de part et d'autre d'une diaclase. Au fond, un tapis de feuilles mortes et de terre empêche d'en voir davantage. En examinant la diaclase, le courant d'air, légèrement soufflant, est toujours là. Le conduit va en s'élargissant mais des travaux de désob sont encore à prévoir.

Entrée du trou après travaux

18h, il est l'heure de prendre le chemin du retour. En redescendant j'en profite pour prospecter dans la zone. Je regarde mon téléphone et je m'éloigne des pointages Karsteau. Là, je vois une belle tache noire entre des blocs couverts de mousse. Je m'approche et je sens un très fort courant d'air. Génial ! Le trou est pénétrable et descend de 5-6 m avec un petit ressaut à mi-hauteur. Il se fait déjà tard. Je prends juste les coordonnées avec ma montre et je poursuis mon chemin. Ce n'est qu'en écrivant ces quelques lignes que je rentre les coordonnées sur la carte. Mauvaise surprise : il tombe pile poil sur le SC300B. Encore un mauvais tour de mon GPS et de mon portable... Moralité, ne pas se fier à la technologie de CrossCall mais plutôt à Garmin !


Sûrement le SC300B, déjà exploré


Pour la descente, je prends le parti de tirer tout droit et de suivre le ruisseau de Yerse. Sur les plaines, je trouve de drôles d'instruments et des câbles tendus entre les arbres. Mais à quoi tout cela a-t-il pu servir ? En bas de la plaine, je trouve une sente de vache et la suis. Bonne pioche, elle m'amènera jusqu'au sentier initial, rejoint à la côte 920.

Objets mystérieux abandonnés dans les prairies de Yerse

C'est au clair de lune que je rejoins mon point de départ. Et clou de la journée : le brame de plusieurs cerfs et les nombreux hiboux rythment ma dernière heure de marche.

Thibault 


Commentaires

  1. Bizarre ces objets mystérieux. Certainement des vestiges de l'exploitation forestière.

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    Réponses
    1. J’ai déjà publié dans le rapport Aujous me semble t’il🤪Ce sont des poulies Lasso. Une technique d’exploration légère en zigzag entre les arbres pour récupérer des bûches de bois exploitées par des bûcherons espagnols cabane au dessus du Yerse que connaît le Mass là où on a récupéré les tôles pour le camp d’Espades…
      Et aussi des polonais qui étaient au pied du Monbula aux Baus pas loin des hourquets du Yerse 🙂
      Tout cela pour alimenter la papeterie de St Gaudens SEPSO…
      D’ailleurs les câbles descendent aux Baus…
      Michel Bartoli en a publié le principe et l’histoire.
      ADE

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    2. Alain, merci pour les explications

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