Prospection sur le Soum de Conques
Samedi 6 septembre 2025,
C'est avec un reliquat de météo du mois d'août que je vais randonner autour de la Soum de Conques, sur le massif de St Pé. C'est à partir de l'Oueil du Bergons que j'emprunte le GR101 en direction du col d'Andorre. Rapidement je quitte le sentier pour prendre la direction des sommets qui m'intéressent. J'esquive habilement les troupeaux entre le Soum de las Escures et le Soum de Conques pour rejoindre ma zone de recherche. Et quelle zone ! Le terrain y est vraiment propice. Il n'y a pas mieux qu'une doline pour ressembler à une doline. On s'y perdrait presque... J'arpente les pentes raides et j'arrive sur l'Effondrement de la Sonaille. Il s'agit d'une dépression de près de 3 m de profondeur par 5 m de diamètre qui s'enfonce à la verticale dans la pente. Je fouille rapidement le fond à la recherche du courant. Et à la fin de mon tour, surprise, la fumée de ma boite d'œuf se faufile à toute allure dans une diaclase. Ce n'est pas très large, mais je parviens à y passer le bras. Je m'amuse avec burin, massette et pied de biche pendant une petite heure avant d'en voir davantage. Cela semble s'élargir, mais de gros travaux sont tout de même à prévoir. Les quelques cailloux que je parviens à lancer dans la brèche descendent quand même de quelques mètres. Pourquoi pas un nouvel objectif ?
Fissure élargie dans l'Effondrement de la Sonaille
Je range finalement mes outils et je reprends ma prospection. Quelques dizaines de mètres, en contrebas, je vois dans le fond d'un torrent asséché une jolie tache noire. Je m'y hâte. Là c'est une autre histoire, le courant d'air est soufflant et pas besoin de la boite d'œuf pour le percevoir. Je ressors les outils et je commence une rapide désob. C'est agréable de travailler au frais ! J'enlève beaucoup de feuilles mortes et quelques cailloux. Mais rapidement des blocs plus conséquents m'empêchent de progresser. En tout cas, ici le potentiel est fort intéressant. Et pour sûr je reviendrai davantage outillé.
Trou souffleur dans le lit d'un torrent
Je continue ma rando en direction du col d'Andorre. Je passe par quelques trous déjà connus, certains que je retrouve facilement et d'autres que je ne parviens pas à mettre la main dessus. A 21 h j'arrive à la cabane du Col d'Andorre. J'imaginais pouvoir y passer la nuit et redescendre tranquillement le lendemain matin, mais cette dernière n'est pas prévue pour accueillir les randonneurs. Que cela ne tienne, je mange rapidement et je reprends le sentier du GR101 pour aller dormir, une heure plus tard dans la vallée.
Thibault
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