Décrassage au Vallon

 Le lendemain de notre sympathique AG à St Pé, les 3 larrons qui bivouaquèrent dans la salle des fêtes ( Tiphaine, Thomas et Pascal )  décident de se décrasser les jambes au trou du Vallon . 

Météo correcte mais un froid vif nous enveloppe pendant la montée.  

Je souffre d’une otite ( sans doute les blagues interminables de notre compère Alain Dole ) et d'une belle gueule de bois ( sans doute ce punch extraordinaire de notre chère Sandrine ) . 

Mais un Ibuprofène miraculeux me ressuscitera pour la journée entière.  Tant mieux , car les premiers grands puits  sont somptueux et j’avais oublié à quel point ce gouffre est esthétique.  

Plus bas, une jolie salle nous offre un petit bassin,  une cascade... 

Tiphaine téméraire et toujours aussi souriante apprécie.  Thomas technique et serein distille ses conseils. Le puits de 18m, qui suit les talwegs de boue, nous entraîne dans un dédale de petits puits tortueux .

Un peu rincé quand même,  je laisse mes camarades se faufiler dans une étroiture en escargot et prolonger seuls l’aventure jusqu’à une corde...

Un demi-tour plus tard, ils me rejoignent. Je les invite à découvrir un passage étonnant qui semble nous éloigner de notre chemin de retour et qui pourtant  peu après nous ramène au pied du premier puits à remonter . 

Mais alors, il y aurait donc plusieurs passages possibles dans les grottes ?  Oui , je suis bien toujours sous Ibuprofène !  

Remontée des grands puits et l'observation des puits parallèles rythme notre ascension.  Tiphaine progresse et,  de plus en plus à l’aise, s’extrait des têtes de puits très étroites ( une spécialité du Vallon). 

A 16h30 nous sommes dehors et le froid nous rappelle que l’on n’est pas si mal que ça dans les cavités l’hiver.  

Tout le monde semble satisfait de ce joli décrassage et pour ma part, remis en forme par ce trou que j’appellerai désormais le Gouffre de l’Ibuprofène.


Pascal 


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