A la rencontre de ceux d'en haut

 

Ca y est, les 2 équipes ont plongé dans la tête sauvage. On va pouvoir tranquillement monter une autre équipe pour aller à leur rencontre.

 

Nous sommes 7: Isa, Véro, Alain M, Bernard, Alain D, David et moi.

On se retrouve tous devant l'église de Sainte Engrace.

Petit coucou à Ambroise, on récupère la clef du tunnel et on prend la piste jusqu'au col.

Bon, passons aux choses sérieuses, il est midi et demi, il faut manger ! Rires quand David s'aperçoit qu'il n'a que de la nourriture lyophilisée, pas d'eau et pas de réchaud ! Mais quand il y en a pour 6, il y en a pour 7.

 

Enfin, on prépare les sacs et on attaque le dernier quart d'heure de crapahut jusqu'à la cabane.

Chacun s'équipe avec toujours le même dilemme: Combinaison, pas combinaison, baudrier sur soi, dans le sac, .... pour moi ce sera sous combinaison avec un short par-dessus.

Vers 14 heures, on part ouvrir la porte du tunnel. Impossible de faire tourner la clé dans la serrure. Après une demi-heure, David craque, secoue la porte et elle s'ouvre ! Ouf !

Bernard se sent pousser des ailes. Depuis le temps qu'il n'est plus venu à la Pierre il découvre le tunnel confort, l'aménagement...

Il part devant mais ne prend pas les passages les plus évidents : il monte je le rappelle, il redescend, s'engage sous un bloc, je le rappelle, il revient en arrière puis repart de plus belle pour nous attendre enfin salle Chevalier.

David découvre, on lui raconte la découverte, le nom des salles qu'il oublie aussitôt : ça devient salle des cavaliers, basque de Lucie, salle d'Amélie...

On se marre bien ! On déroule tranquillou, de blocs en blocs, de salle en salle.

 

J'ai l'impression de connaître chaque bloc, je me régale, je suis bien ! Vers Quéffelec, il faut se rendre à l'évidence. Vu l'heure et le retard pris par les équipes au départ, on ne les rencontrera pas, c'est sûr, sauf à faire un bivouac sous couverture de survie pendant de nombreuses heures.

Alors on s’arrête quelques instants en haut de Queffelec, et on grignote quelque chose (sauf un qui fait carrément un deuxième repas !). On écoute, on appelle, peut être que la première équipe ??? Non, il n'y a que le bruit de la rivière. Alors on fait demi-tour toujours tranquillou.

On profite. On découvre la récente escalade qui mène eu réseau du Baron, puis celle au-dessus de Chevalier.

On prend notre temps en espérant que la première équipe va nous rattraper ! Car c'est sûr, ils doivent courir !

 

Arrivés dans la Verna, on tourne un peu à la recherche d'Aphaenops, puis on sort poussés par le courant d'air. Un air chaud nous tombe dessus. La pluie aussi mais ça ne durera pas.

Redescente tranquillou aux voitures en refaisant le monde. Isa et David attendrons là la sortie des équipes pour les navettes. On les a pas rencontré mais on s'est régalé. S'il y a une prochaine fois, nous rentrerons par le tunnel à 18 heures ! Un dernier petit clin d'œil à Dominique et on rentre à la maison. La première équipe est sorti vers 20 heures et la seconde vers minuit et demi.

 

Bubu