Assouplissement au Maradero


 Nous profitons de l'assouplissement des mesures sanitaires lors du week end pascal pour aller rendre visite à ma mémé dans sa résidence souterraine. Bon, OK, c'est la version officielle. 

Nous nous donnons RDV avec Sandrine chez elle. Où allons nous? Rando? Il fait beau. Pour ma part la spéléo me manque... Et pourquoi pas le Maradero? Super, mais je ne sais pas où se situe ce gouffre, et toutes les personnes qui pourraient nous aider sont en famille. Ce n'est pas grave, ça nous fera une rando, et si nous le trouvons, ça sera le bonus.

Et nous voilà parties à la quête d'un trou entre deux arbres... au beau milieu d'une immense foret. J'ai une idée! J'installe 10000 applications qui pourraient me permettre de transformer les données lambert en coordonnees GPS. Je me retrouve en Espagne et même aux Etats Unis.. Pas très concluant. J'installe Iphigenie. Je ne comprends pas comment rentrer les données. J'ai notre position sans comprendre à quoi correspondent les données. Mais là, miracle pascal, le trou est à deux mètres de moi.

Je décide d'équiper sous l'œil attentif de Sandrine et nous nous enfonçons dans la béance. A nos pieds, un véritable ossuaire qui témoigne des mésaventures de quelques bêtes égarées. 

Et là, un crane de belle proportion nous observe de ses orbites vides. Mais de quelle bête s'agit il? Présence d'incisives de belles tailles, belles molaires, et canines proéminentes.... certainement un Gnomus de Profundis, créature friande de spéléo égaré. Nous apprendrons plus tard qu'il s'agit d'un sanglier (dont sont friands les spéléos affamés). 

Sandrine tient à me montrer une particularité de la cavité. Un mur qui semble avoir été maçonné. Rien que le dépôt d'un camaïeu pourpre a un coté irréel.


A bientôt pour de nouvelles aventures

Kat





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