La suite du Python....

Dimanche 22 juin 2014
Nous nous retrouvons tous les quatre à la carrière d'Asson (Etienne, Serge, Sandrine et Patrick). Aujourd'hui, le plafond est bas et c'est dans une brume moite que nous remontons au gouffre du Python. Les jambes sont un peu lourdes, les sacs aussi d'ailleurs car nous emportons 150 m de corde, un perfo et pas mal de quincaillerie. Sandrine et Serge partent devant pour équiper tandis qu’avec Étienne nous suivons en faisant la topographie. Au passage du R.8, un épais remplissage s'effondre à notre passage. Heureusement, il n'y a que de la terre mais alors que nous sommes déjà plus loin, nous entendons un second éboulement, mais cette fois-ci avec des blocs. Ceux-là au moins ne tomberont plus...
Nous rejoignons les autres au puits qui s'ouvre en fait à -43 m et non -30 m comme nous l'avions estimé la veille. 

Le sommet du P.27

Serge est déjà en train de fractionner un peu plus bas. C'est un gros puits de 27 m entrecoupé de quelques paliers. Au bas, Sandrine prend le relais et après une rampe, elle équipe un magnifique P.38 plein gaze. C'est superbe. 

Au départ du P.38

Chacun son tour, je prends la suite qui devient plus humide. Le conduit, toujours aussi gros descend par petits ressauts jusqu'à un puits où semble arriver un gros affluent. Pour éviter les ruissellements qui deviennent plus importants, je profite d'une petite galerie latérale qui contourne une partie du puits. La descente continue ensuite dans un tube cupulé et sculpté par les embruns. J'arrive sur un palier en même temps que de butter sur le nœud de notre dernière corde. 

Le dernier tronçon équipé à -130 m

Un coup de scurion nous permet d'entrevoir la suite, une trentaine de mètres plus bas...Difficile de s'arrêter là.... Nous remontons en terminant la topo et en purgeant le remplissage qui nous avait occasionnés quelques frayeurs à la descente.

Coup d’œil vers le fond, ça continue...

Nous sommes dehors vers 15 h 15, et nous redescendons dans la foulée, accompagnés par un petit orage qui a bien du mal à mouiller le sous bois.
Au  point bas de notre exploration, nous sommes à -146 m et le développement du gouffre dépasse 200 m. Bon, ce n'est pas encore gagné mais voici un beau prétendant à la succession du Quéou. Affaire à suivre...

C.R. Patrick

Commentaires

  1. Bravo à tous les 4 !
    Le voilà le successeur du Quéou tant recherché.
    Un Quéou avec des puits. C'est Bubu qui va pas être content. Quoique... Ca lui fera un entrainement pur la Sima de la Niebla (Où on espère voir Sandrine et Patrick un de ces 4)

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    1. Si, si, c'est beau les puits! Dommage qu'il faille les remonter !

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    2. Mais à la descente cela va plus vite. Le temps et la fatigue gagnés à la descente se perdent à la remontée. Donc tout s'équilibre et on ressort cool...

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