Ça file au Python (64 - Asson)....

Samedi 21 juin 2014 :
La décision s'est prise à la dernière minute hier soir, après avoir constaté une nette amélioration des prévisions météo. Ce matin, nous nous retrouvons donc à 4 (Etienne, Serge, sandrine et Patrick) à la carrière d'Asson pour continuer l'explo du gouffre du Python (64 -Asson) (voir cr du 24 mai dernier). Vu l'ampleur du travail, nous montons un peu les mains dans les poches, c'est à dire sans notre équipement de remontée sur corde. Nous avons quand même de quoi améliorer nettement les éventuelles étroitures qui voudraient nous opposer un peu de résistance. En 1 h nous sommes au trou. Il faut d'abord vider la terre qui empêche d'aller mettre son nez au-dessus de ce qui semble être un méandre. Heureusement, le courant d'air violent aspiré par le trou nous donne des ailes. Pas de doute, il y a du boulot et lorsque Serge parvient à entrevoir la suite, c'est pour nous annoncer que ce n'est pas très large... Mais il y a l'air qui ronfle de plus en plus fort dans le passage étroit... Alors on continue de creuser et les bidons sortent à une cadence soutenue... Puis soudain, après avoir enlevé un ou deux blocs gênants, nous voyons un élargissement à portée de main. Le rythme s'accélère, on casse, on force et Sandrine finit par passer. Ce n'est pas un méandre et il faudra désobstruer encore un peu plus loin... Alors il faut déjà éliminer cette étroiture. Serge s'en occupe et quelques minutes plus tard, nous voici tous les quatre derrière l'obstacle. Curieusement le conduit semble revenir sous l'entrée. Nous dégageons une seconde étroiture dans laquelle nous nous glissons en suivant le pendage. Le sol, noirâtre, correspond à un niveau schisteux dont nous pouvons apprécier l'épaisseur dans un petit ressaut (environ 1,5 m). 

Derrière la désobstruction nous tombons sur une galerie coincée entre
un niveau calcaire au plafond et un niveau schisteux au sol.

La pente reste régulière et le courant d'air continue de nous accompagner. Un peu plus loin, un ressaut glissant doit être équipé. Heureusement, nous avons un bout de corde et nous le descendons sur les fesses sans trop se poser de question sur la remontée. 

Le ressaut de 6 mvu du dessus...

...et du dessous. On voit bien le niveau schisteux noir et glissant.

Un nouveau passage bas nous oblige à pousser encore quelques gros galets. Ça passe ! Nous devons être vers -25 m et nous sommes toujours coincés par ce niveau imperméable. 

 La galerie vers -25 m

Nous passons une dernière étroiture tapissée de Mondmilch et enfin c'est le jackpot. Devant nous s'ouvre un gros puits où les cailloux chutent d'une trentaine de mètres.
En remontant, nous en profitons pour améliorer les passages les plus étroits. Cela devient presque confortable. Dehors il fait beau, nous avons le sourire en sachant que demain nous serons à nouveau là..... 

Au bord du puits...

C.R. Patrick

Commentaires

  1. J'espère qu'aujourd'hui vous avez amélioré la technique de remontée sur corde dans le puits de 30m. On attend avec impatience la suite au bas de ce puits.

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