Python, Griffon et autres cavités de la Hèche
Samedi 18 octobre 2025
Il y a foule ce matin sur le parking de la carrière d'Asson. A cette époque ce sont plutôt des chasseurs mais là, pas de fusil ni de chien hurlant, seulement des gros sacs jaunes, des casques et une troupe de joyeux lurons venus du pays basque, du Gers, et des environs plus proches.
Au total, ce ne sont pas moins de 12 spéléos qui remontent le sentier de l'Abérouède en direction des gouffres du Python et du Griffon. Cela ne traîne pas trop et en une petite heure, nous parvenons tous à l'entrée du Griffon où nous retrouvons Véronique, Bubu et Alain venus accompagner le premier groupe jusqu'au Python. En effet, cette sortie programmée depuis longtemps a pour objectif de photographier la salle terminale et les superbes puits qui se succèdent jusqu'à -230 m.
Brice est à la manœuvre et l'équipe est rôdée. L'affaire sera bouclée en un temps record. Pendant ce temps, Véronique, Bubu et Alain poursuivent leur pérégrination dans le secteur pour retrouver un trou susceptible de communiquer avec la grande salle du GSHP. Celui-ci souffle bien et il sera intéressant d'y revenir (voir la vidéo d'Alain). Plus loin, ils revisitent une petite cavité repérée par Tôt mais sans grand intérêt.
De notre côté, nous nous retrouvons à 4 pour revoir le fond du Griffon (Joël, Sylvain, Thibault et moi). Une fois n'est pas coutume, nous sommes au soleil et il règne une douce chaleur qui se propage assez loin dans la cavité avec le courant d'air. Du coup, les premiers puits sont archi-secs ce qui permettra de ressortir propre du trou.
La descente s'effectue tranquillement en multipliant les photos car nous avons le sentiment que c'est la dernière fois que nous descendrons dans le Griffon. Nous avons d'ailleurs pris des kits vides en prévision du déséquipement.
D'emblée nous retournons dans le petit départ parallèle vu la dernière fois à la fin de la sortie. Ce n'est pas très large et cela aurait même tendance à se rétrécir. Mais en forçant un peu ça passe. Un petit élargissement précède un pincement qui à première vue n'est pas très inspirant. C'est lui qui nous avait sans doute dissuader d'aller plus loin la dernière fois. Mais en s'avançant un peu, cela semble plus large derrière il y aurait même une certaine résonance. Et puis surtout, il y a un très net courant d'air.
Nous ne pouvons pas en rester là et donc le déséquipement est remis à plus tard. Nous vérifions l'autre terminus qui est bien hermétique puis remontons tranquillement en faisant l'inventaire des aménagements à faire pour rendre l'accès au fond plus confortable.
Finalement, nous ressortons assez tôt et nous en profitons pour revoir l'entrée du gouffre de la Cure qui aspire fortement. Encore un objectif pour les sorties à venir.Patrick
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