En éclaireur, la suite au Schatzi

Samedi 2 février 2025,

C’est avec Kat, que nous prenons à deux la direction du Schatzi. Vous l’aurez compris, l’objectif est de repérer la cavité pour pouvoir la proposer lors du congrès régional en avril prochain.

C’est dans la voiture, à l’abri de la pluie, que nous discutons des différentes activités du congrès. Les idées fusent, parfois farfelues, certes, mais qui sait, peut-être de belles surprises ?

11h, la pluie se calme et le soleil fais son apparition. On se change et on prépare le matériel. Ni Kat, ni moi ne connaissons la cavité. Nous nous fions donc à la fiche d’équipement trouvée sur Karsteau.
Les précédentes pluies ne nous rendent pas l’approche facile, le sentier est rendu glissant et nous devons nous faufiler entre les arbres tombés à terre. Mais quelle ne fut pas notre admiration en voyant les rayons du soleil percer la brume !

Nous y sommes, l’entrée, marquée « Shatzi », est facilement repérable. Orthographiée sans « c » contrairement à ce qui est noté sur Karsteau, qui saura m’éclairer sur ce point ?

Kat entreprend l’équipement de la première partie. Conformes à la fiche d’équipement, les obstacles se suivent et nous parvenons à composer. Dans l’ensemble, les amarrages sont très corrects, et quelques aménagements seront à prévoir pour faciliter la progression de nos congressistes. J’en prend note dans mon calepin. Ensuite nous inversons les rôles, et je me retrouve à l’équipement. Il faut composer avec les spits en place et les amarrages naturels. Pour un obstacle, il faudra revenir. Après deux passages, la sangle est « restée » en place, mais pour la foule des grands jours j’émets beaucoup de doutes.

Après quelques têtes de puits au départ étroit, nous arrivons dans des volumes plus importants. Nous marquons une pause en bas du P14 pour manger un bout. Nous explorons rapidement les quelques passages avant de trouver une flèche qui nous indique le sens de la visite. C’est à partir de là que les choses sérieuses commencent, nous nous faufilons dans l’éboulis. Kat part devant et me rend compte de la situation. La photo suivante parle d’elle-même. Ce n’est pas un cœur que mon binôme de choc dessine avec ses mains, mais bien le rétrécissement de la cavité.

L’heure tourne, et nous concluons que nous n’entrainerons peut-être pas nos amis dans cette partie jugée plus technique. Nous remontons à la base du P14. Finalement, est-ce qu’il ne serait pas plus sage de poursuivre la descente de l’autre cotés et de terminer à la base de ce grand volume ? A rediscuter.

Nous remontons, je déséquipe, et en une petite heure nous regagnons la surface. C’est une belle cavité école, parfaite pour travailler l’équipement.

Sur le chemin du retour, nous nous remémorons les différents aménagements à prévoir pour le congrès. Comme à notre habitude, les idées fusent. Toutes ne seront peut-être pas approuvées. A voir si le comité d’organisation peut supporter l’action de recouvrir toutes les roches glissantes du sentier avec un vernis anti-dérapant.

Surtout restez à l’affût, nous allons repartir en éclaireur !

 

Thibault

NDLR : le C manquant à Schatzi est uniquement une faute de frappe, tant à l'entrée de la cavité que sur Karsteau

Rappel : Le sens exact du mot « Schatzi » en allemand est « bijou », « pierre précieuse » ou « trésor »

Paysage hivernal Saint Péen