Rencontres du deuxième type au Pélat

Le 26 juin je décide de retourner au Pélat (64 Asson)

Sur les instructions avisées du Mass je suis enfin en mesure d’enregistrer ma trace. 

5 ans qu’il attend le Mass !

Comme c’est une grande première je décide de retourner au Pélat en vue de retrouver le trou découvert lors de ma dernière sortie.

Alors vous dire que cela été simple… Une partie de la trace n’a pas été enregistrée à cause d’un arrêt m’obligeant à faire des photos…

Quand je m’en suis aperçu j’avais shunté celle menant à la cabane des charbonniers et effacé les coordonnées du trou que j’avais enregistré après des heures à transpirer des dents et me battre avec une logique qui n’est pas la mienne. 

Je ne sais pas quelle manip j’ai faite, mais je me suis repris en rebouclant au mètre près là où j’avais fauté.

Il faut dire que j’ai été perturbé par de belles traces de chien…Loup !.
Et cette fois-ci j’avais mon mètre car je montais aussi pour mesurer les marmites et retrouver le gouffre trouvé précédemment que je n’ai pas recroisé (faute d’avoir perdu les coordonnées) !

Il m’a été confirmé par un éleveur que les gardes de l’OFB étaient en nombre le matin même à St Pé pour la traque du loup… J’ai observé des traces toutes fraiches, ce qui fout un peu la trouille. Allez un spéléo d’exploration à la rigueur ce n’est pas trop grave, même si l’espèce est en voie d’extinction et plus du tout protégée par la Réserve, mais il ne faudrait pas qu’un estivant lui se fasse croquer cet été !
Il n’était pas dit que ma rando d’une demi-journée ne se terminerait pas sur une autre rencontre improbable.

Alors que je descendais et ce, à moins d’un quart d’heure de la voiture, je croise un monsieur. La bonne cinquantaine en short, débardeur, avec un « coffre » altier et qui sue abondamment dans la montée à trimbaler tout cela...
Manifestement ce n’est pas un montagnol, car il me demande si les grottes de Bétharram sont encore loin !
Une patoune de 10 cm de large…
Assurément, la taille des crocs sont aussi en proportion !

Je suis un peu surpris car manifestement il est parti de chez Monjouste où on lui a indiqué l’esplanade des grottes mais il a choisi de prendre le chemin du Bénac…
Soit, on peut se méprendre lorsque l’on n’est pas du pays, bien que ce soit si évident…
Je lui confirme en rigolant qu’il n’y a rien par-là, sauf à croiser le loup et je lui indique que l’entrée est là où manifestement il s’est garé. 
On bavarde dans la descente.
Il recherche des lieux votifs, avec des légendes d’apparitions, comme dans des grottes et celle de Lourdes où il compte se rendre. Je lui parle du sanctuaire de Bétharram, quant à ces grottes, il n’y a ni de manifestations de fées, ni de légende de lutins…
A la rigueur le loup ? 
Car c’était le « Hourat det loup », le trou du loup, nom donné à cette cavité pour effrayer et dissuader les enfants téméraires d’y rentrer…
C’était bizarre il avait des jambes sèches sans gras et un bon abdomen et des oreilles en choux fleurs. 
Me permettant de le questionner sur un passé rugbystique, vue sa morphologie de 3ème linge aile probable, il m’ informe être un moine bouddhiste (d’où l’intérêt pour les sites ésotériques) mais aussi l’un des premier français champion du monde de boxe thaï !

En recherchant sur Internet j’ai trouvé son nom, il d’agit de Fabrice Payen
Le boudhiste Payen… 

Ca y est vous l’avez !

Bon il n’y a qu’à moi que cela peut arriver… Et en plus, si je vous dis que j’ai vu le loup, hé sa trace, il ne faudrait pas dégoiser non plus…
On va dire :  il a fumé du sureau, il yoyotte de l’habitacle le Dol’s… Il y a quand même des preuves…

Alain Dole


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