On nous y reprendra pas de sitôt !

 Mardi 16 avril 2024

On se souvient (mais siiii !!) des dernières sorties dans cette mystérieuse cavité du Massif de Saint-Pé en mars et avril 2023, et on se souvient que l’aval avec son joli petit puits, se terminant sur une faille impénétrable, ne faisait pas partie des objectifs précédents.

Occazou :

https://gshp65.blogspot.com/2023/03/terrain-de-jeux-nocturne_17.html

https://gshp65.blogspot.com/2023/04/ils-mentrainent-au-bout-de-la-nuit.html 

Donc, en cette belle après-midi d’avril, Tiphaine et moi-même nous retrouvons à Saint-Pé vers 16h30 pour continuer la visite-explo !

Évidemment, nous voici à nouveau obligé d’entonner notre refrain désormais fétiche et trop souvent chanté : « …et j’ai crié, crié, Jean-Luc, pour qu’il revienne… et j’ai pleuré, pleuréé, oh, j’avais trop de peineu… ]. Car la Mamie, elle est pas là…

 

Encore souriants (et propres) !

Après la courte marche d’approche en forêt de Très-Crouts, c’est l’entrée puis la progression dans la cavité dans sa partie classique.

Au détour d’un fond de salle, c’est le boyau d’entrée dans la zone pas ou si peu fréquentée.

Je m’applique à retenir le cours de l’actif par un barrage sensé conserver quelques litres d’eau le temps du ramping. Mais la construction d’ouvrage d’art à plus de 50 m sous terre n’a fait partie ni de mon cursus initial, ni de mes expériences pros…

Tiphaine devant et moi qui la suit, nous rampons donc dans le cours humide du petit actif, jusqu’à la première étroiture sévère à 90° horizontale, franchie les doigts de pieds dans le nez, puis la seconde étroiture sévère, à 90° verticale descendante, tout aussi facilement.

Bon, pour la prochaine fois, on attend quand même l’échelle de spéléo promise par Jean-Luc !

Nous voici dans le nouveau réseau, déjà parcouru ensemble deux fois l’an dernier.

Au quizz d’avril 2023, la Tiph-Tiph avait répondu : « réponse 3, Jean-Pierre ! ».

Cette fois-ci c’est la réponse 2, on garde les baudriers et un kit avec de quoi descendre à la fin de l’aval le puits terminal.

Nous filons donc vers l’aval, traversant en courant la salle Dumbo, passant sous la Salle de l’Oursin, en n’y jetant qu’un œil distant. Seule la stalagmite géante (la seule du méandre actif) retiendra notre regard.

Les cascatelles et les gours se succèdent dans le méandre, nous chutons d’une vingtaine de mètres et arrivons sur une plus grande cascade de 11m, se jetant dans une petite salle magnifique vue d’en-haut.

Au bas du P11

C’est là qu’il faut équiper le P11, sur une corne rocheuse. Quelques minutes plus tard, nous sommes tous deux en bas, au milieu des perles des cavernes. C’est un puits comportant une zone complexe en partie haute au-dessus du méandre de l’actif et s’évasant à sa base, pour former un plancher de sable, de divers remplissages, de gours et de perles.

 

Vers la suite... et la fin de l'actif.

Sortis de ce pied de puits, nous poursuivons quelques dizaines de mètres en aval, quasiment à l’horizontale. Mais le méandre se rétrécit irrémédiablement pour finir dans une faille qui me paraît impénétrable, sans courant d’air. Mais Tiphaine serait prête à relever le défi !

 

Retour au pied du P11 et observation attentive de ses hauteurs. On confirme qu’une belle lucarne nous attire de son noir profond…

Pour la prochaine fois, afin de transformer cet aller-retour en aller simple, traversée vers sortie (il est tard, on peut rêver…) !

Le retour se fera presque sans encombre, même si la remontée de l’étroiture sévère verticale sera plus laborieuse pour moi que d’habitude…

Sortie de cavité, nous sommes à l’extérieur à 22h55 pour le premier, pour lever l’alerte, et à 23h40 pour les deux autres (oui, OK, c’est bizarre, alors qu’on est que 2 ; y’a un résumé de la situation, mais l’important, c’est qu’on est tous les 2 dehors avant que Maman Tiphaine, Véronique, ne s’inquiète de ne pas avoir de news de sa fifille !).

Remontée du P11

Au retour, petite pluie fine, genre crachin saint-péen© et retour à la voiture, non sans passer par le Gouffre de la Borne 109, en croisant très exactement 109 salamandres selon les syndicats (Tiphaine) et 111 selon la Police (moi, faut pas déc… !).

Exceptionnellement, la bière restera au frigo et ce sera tisane pour réchauffer nos petits organismes congelés.

Marc




Commentaires

  1. A quand la topo ? Car une suite sans topo... Elle n'existe pas ! ;-))
    Pensez à ceux qui ne peuvent même y pas passer une demi-cuisse ;-))
    Alain

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