Au congrès régional Occitanie

2 et 3 avril Valérie Thomas, Gus 

Congrès et Igue de Viazac

Après ces deux années Covid, le congrès régional Occitanie a enfin lieu. Super on va pouvoir revoir pleins de tronches connues, se remémorer les explos passées, connaitre les nouvelles, boire des coups, faire la fête, se cailler le cul, profiter des trous équipés en fixe, se coltiner des réunions…

Bon avant ça il faut aller jusque dans le Lot, Damien ne peut pas venir. On décolle samedi matin avec un petit arrêt à Auch pour un ultime adieu à Alain. Cérémonie très émouvante, entouré d’une grande communauté spéléo. Le cœur gros nous continuons le trajet vers le Lot. Nous retrouvons Jean Luc, Gus qui eux aussi avaient fait halte à Auch. Jean-Luc part pour ses réunions tandis qu’avec Gus nous partons direction l’igue de Viazac. Nous passerons les déboires de la conductrice sur les petits chemins caussenards. C’est bon maintenant la clio ressemble bien à une voiture spéléo…

Arrivé au parking nous nous équipons rapidement, essayons de doubler une équipe de copains Sorrézois qui rentre en même temps que nous dans le trou, tout en s’imposant face à l’équipe qui remonte. 

Bon eux aussi c’est des potes, on rigole bien en bas de ce premier puits. Val et Gus sont partis devant. Je laisse mes acolytes Tarnais pour les rejoindre. J’accélère sur les cordes, afin de rattraper Val et Gus. Heu, ils ont dû descendre mac 2 car je ne les trouve pas. 

Arrivé juste avant le lac j’aperçois une lumière chaude peut être l’armytek de Val eh beh non, c’est une équipe de la MJC Rodez, merde, je les ai loupés. Demi-tour, et 100 m de dénivelés positifs plus tard et les voilà descendant tranquillement. Ils avaient visité un bout de galerie annexe. 

Nous continuons à descendre dans ces beaux volumes, la grotte commence à devenir un peu plus argileuse et humide. Nous atteignions enfin le lac. Le bateau en place permet une petite navigation hypogée du plus bel effet. C’est super chouette, d’autant que la corde en place facilite les déplacements sur ce joli plan d’eau.

Après avoir laissé notre drakkar à son port d’attache. Nous entreprenons la remontée. Gus ne connaissait pas encore les cavités Lotoises. Pour faire cours elles sont belles, grandes, chaudes, pas très profonde… mais surtout elles ont pour certaines d’entre elles la particularité non négligeable de contenir un fort taux de CO2 donc souvent un taux d’O2 amoindri.

Et là c’est la merde, on chaud, on hyper ventile, on va moins vite pour une débauche d’énergie supérieur à la moyenne. Les puits s’enchainent tout en réalisant des pauses salvatrices. Même la bouteille de coca est bue complétement. On croise les copains qui descendent. Gus est en mode automatique jusqu’à sortir de cette zone gazée. 

Enfin, après être sortis du puits de l’écho, le courant d’air frais du dehors nous parvient. Nous repassons la vire câblée et il nous reste alors plus que quelques verticales à remonter. Comme nous sommes des gros nazes nous n’avons pas pris de photos dans la cavité, mais on se rattrape en se photographiant à la sortie. Gus a le sourire radieux, ça fait chaud au cœur car il caille dehors. 

Il nous reste plus qu’à rentrer sur le site du congrès pour faire l’apéro et le repas. Les discussions s’enchainent jusqu’à très tard dans la nuit.

Le lendemain, tous les grands électeurs du CDS65 sont au rendez vous à 8h30 pétantes pour assister à l’AG régionale. Elle fut longue mais enrichissante. 

Il est déjà l’heure de rentrer pour tout le monde. Ce fut un week-end bien rempli, et nous sommes tous bien content d’avoir enfin pu revire une vie spéléo fédérale normale.


Thomas F


Commentaires

  1. Oups, je viens de relire le CR j'ai zappé d'inclure Alain Dole que l'on a croisé le samedi soir, il présentait le livre sur l'Abbé Abadie en conférence. La vieillesse me gagne...

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