Pouzade, Laurences, Péluet et compagnie...
J'avais prévu de bricoler à la maison mais ce matin, le beau
temps m'incite à changer de programme d'autant plus que pour tout le WE on
annonce la pluie !
Aussi je décide de monter au "Bergons" pour une
rando "cabano-prospecto-champignons"...
Le chemin du départ est on ne peut plus classique : la
piste...
Mais au virage, à l'entrée du bois de "Pouzade" je
plonge dans le talweg. Sous la hêtraie, je trouve un semblant de vieux chemin
de charbonnier et bien plus bas je recoupe une piste de débardage qui remonte
au bois de "Laurousse".
Au passage je pointe en bordure de piste un petit trou a
désober mais sans CA...
Arrivé dur la crête au-dessus du lieudit
"Laurences" (point 1150m) je remonte et suis la crête à la recherche
d'une borne qui délimiterait des parcelles. Cette borne est identifiée sur le
cadastre Napoléonien de 1815. Je ne la retrouve pas et rejoint bientôt le
chemin du "Col Andorre" que nous suivons habituellement lorsque nous
montons à "Espades".

Dans les ruines, un groupe de marcheurs fait la sieste près
avoir déjeuné...
Ils doivent trouver bizarre ce type avec un carnet et un GPS
qui s'arrête sur tous les tas de cailloux et qui sort une boussole pour viser
on ne sait quel objectif...
Comme il est bientôt 14h et que les randonneurs prennent le
chemin de la descente, je décide d'aller "casse croûter" près du
nouvel enclos à bétail construit au-dessus des abreuvoirs et de la perte du
"Col d'Andorre"...
Une fois sustenté, je plonge dans le talweg pour rejoindre
"l'Aguée". Avant le replat de l'ancien "poste de chasse de
Péluet", je trouve un trou que Jean Claude a certainement déjà du repérer.
Je le pointe et le photographie au cas où…

A la perte une odeur pestilentielle me prend à la gorge...
En bordure du cours d'eau, il y a un cadavre certainement de mouflon en
décomposition très avancée à quelques mètres de la Perte...
Or cette perte, qui résurge 70m plus bas, n'est autre que la
naissance de la "Génie Longue"...
Donc le jus de décomposition est entrain de souiller ce beau
torrent.

Au-dessus je remplis ma bourse de girolles, Jean Claude
n'avait pas tout ramassé il y a 15 jours, il m'en a laissé 1kg !
N'ayant pas envie re-rebrousser chemin, je prends une voie
inconnue, celle qui longe le cirque du "Picharrot" sous les falaises
pour rejoindre le "Col d'Escurrens" au "Prat d'Aureil"h.
Jean Claude m'a dit que cela passait… C'est une sente de
"chèvre" qui par endroit disparait mais qui est plus aisé à suivre
que dans l'autre sens…
Au bas du" Col d'Escurrens" il y a des traces de
charbonniers (foye) et à sons débouché un beau gouffre de 5 m de diamètre
protégé par du fil de fer pour éviter que le bétail n'y tombe…
Il ne me reste plus qu' reprendre le GR et remonter à
l'Escala du "Prat d'Aureilh" qui devrait être notée "Pas deth Brana" (col de la transhumance, passage entre Ségus et Salles).

Dans moins d'une heure je serais à la voiture, un peu
assoiffé car j'ai vidé mes 3 litres d'eau…
Une belle boucle de presque 15 km pour 930 m de dénivelée…
Ce qui n'est pas un exploit mais un beau tour dépaysant et sauvage à découvrir…
Et tu as pas oublié les clefs ???
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