Loin, loin au Gayous....

Jeudi 21 septembre 2017 : 
Participants : Jean-Claude, Alain, Serge, Joël, Sandrine et Patrick
En juillet dernier, Jean-Claude (toujours lui...) avait découvert une poignée de trous fortement aspirants, blottis dans le fond d'un vallon aux confins du cap de Litas. L'un d'eux, le Gayous du Bas, étant quasiment pénétrable nous emportons tout le matériel de descente, prêts à en découdre avec ce qui devait être un gouffre d'envergure. Nous décollons à l'aube de la barrière du Bergons. L'approche est longue et il nous faudra 2 h 30 de marche pour arriver dans le vallon. Bon, d'accord, nous avons eu quelques pauses girolles car Jean Claude n'avait pas tout ramassé. 

 L'entrée des Gayous du Bas

L'entrée du Gayous est rapidement agrandie. La vision du petit puits qui se présente est particulièrement alléchante et surtout, le courant d'air aspirant est vraiment très fort. Après une courte rampe creusée dans un calcaire déchiqueté, nous descendons une petite verticale de 4 m aboutissant dans une salle (3 x 2 m). 

Au bas du puits d'entrée

Au bas, un étroit méandre creusé le long d'une fracture transversale doit être un peu aménagé pour atteindre un ressaut de 4 m. Au fond de celui-ci nous perdons le courant d'air qui disparaît juste en face, dans une trémie de gros blocs. Il faut à nouveau se remettre au travail pour essayer de suivre ce satané courant d'air. 

Le petit méandre bien formé, bute rapidement sur une trémie.
 
Malheureusement, après une petite cloche puis une étroiture entre les blocs, il faut se rendre à l'évidence, cela ne passera pas. C'est rageant... Pendant que nous déséquipons et topographions les quelques mètres de conduits parcourus, Alain a commencé à regarder de plus près le second trou aspirant. Nous le rejoignons, mais la suite étroite nous oblige à ébranler le château de carte qui surplombe l'entrée. Ce sera pour une autre fois car les voitures sont loin...
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 Le vallon où s'ouvrent les gouffres.

Pour le retour, Patrick et Sandrine remontent vers Andorre et le Bergons, tandis-que les autres redescendent directement sur St Pé via le refuge de l'Aoulhet. A l'aller, nous avions anticipé cette navette qui évitera de remonter le matériel le plus lourd. Deux bonnes heures plus tard nous sommes aux voitures de chaque côté du massif...

Patrick

La vidéo de Jean-Claude est ici

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