Du coté des Moulleterres

Mercredi 17 septembre
Sandrine, Patrick, Jean Luc, Jean Claude et Alain M.

Nous quittons provisoirement les Hautes Pyrénées pour aller sur les flancs du Pic Perdigos, sur la commune d’Asson, donc pas bien loin de nos lieux habituels.
Cet été en effet, notre ami Jean Claude y est allé en prospection-collecte-de-champignons et a repéré quelques départs qui semblent prometteurs.
Le temps s’étant remis au beau après ces quelques jours de pluie et rafales de vent, la « promenade » promet d’être bien agréable.
Nous empruntons le chemin Lambert, il porte bien son nom, et montons sur un sentier bien marqué et entretenu par les chasseurs.
La montée est rapide, au travers d’une très belle foret.
Nous atteignons une première grotte, certainement repérée par des spéléos précédents mais n’offrant pas, à l’évidence, de suite. Nous continuons la montée, jusqu’à une arête, hésitons un peu et enfin, à l’aide du GPS atteignons une autre cavité plus prometteuse.
C’est un joli départ et les cailloux y descendent profond. L’accès est barré par un gros bloc mais à l’aide de la barre à mine ce sera une simple formalité que de le faire glisser légèrement. Le passage s’offre à nous.
Patrick descend le premier, sur une pente terreuse qui donne sur un méandre puits. Quelques relais plus tard, nous nous retrouvons sur un premier fond malheureusement terminé. De très nombreux os d’animaux jonchent le sol, nous identifions du cervidé certainement et de la vache.
Nous remontons en tirant la topo. Une lucarne, repérée à la descente est vite atteinte et nous offre une autre jolie suite. Malheureusement, la aussi c’est bouché.
A 14 heures tout le monde sera dehors. La topographie donnera -49m et 120 m de développement.
Après un casse croute récupérateur, nous continuons vers une autre cavité, un méandre trépané.
Petite cavité de 30 m de développement. Là aussi, les os sont nombreux et nous identifions de la vache et certainement de l’âne ou alors un jeune cheval.
Nous continuons ensuite voir 2 autres départs mais rien de très intéressant, Jean Luc en découvre un autre servant certainement de repère aux blaireaux.
Il est temps de rentrer, le ciel s’est couvert et le vent se lève.

Alain M


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