Dans la rivière de Médous

Ce dimanche 3 mai, c'est un peu la sortie familiale club.
Nous sommes 14 à nous retrouver sur le parking des grottes de Médous.
Avec l'aimable autorisation du propriétaire, Jean Brunelet, que nous remercions une nouvelle fois ici, l'objectif de la sortie est d'aller se balader dans les galeries non visitées par le public et surtout de se faire la rivière, en un mot se faire plaisir.

L’ambiance est bonne et les plaisanteries vont bon train pendant l’équipement de chacun, qui sa néoprène, qui sa combinaison spéléo trop petite, etc....
Tout le monde est prêt, une photo de groupe et c’est parti pour plus de 3 heures d’aventure, de paysages fantastiques, de cris, de rire et de chants.
La galerie aménagée est vite passé, avec quand même plusieurs arrêts afin d’admirer les splendides concrétions de toutes sortes.
On arrive au terminus des visites et rapidement la « mise à l’eau » avec pour certains des cris de aie aie aie et pour d’autres plus stoïques uniquement des « mais elle est bonne ».
Le niveau est relativement haut, fonte des neiges oblige et c’est à contre courant que nous avançons.

Il nous faut zigzaguer, aller à droite, à gauche afin de choisir les passages les moins profonds. Mais tant pis, on se jette à l’eau, même à la nage pour certains.
Quel régal cette progression dans ce lit de rivière, avec ses virages, ses grandes portions rectilignes, ses quelques passages bas où le courant est encore plus fort.

Nous arrivons à la galerie des orchidées, la merveille de la grotte.
C’est ensuite une nouvelle fois la rivière, ses grands tronçons rectilignes et enfin l’arrivée au siphon terminal.
Une petite escalade nous permettra d’accéder à une galerie fossile, très spacieuse mais un peu boueuse. Par contre les concrétions y sont magnifiques, majestueuses. L’arrêt casse croute se fera là, d’ailleurs un bloc est dénommé la table, cela veut tout dire.

Chacun se met comme il peut, nous sommes comme sur des gradins.
Jean qui fête son anniversaire installe sur la table des gâteaux, des verres et nous sert le champagne.
Moment intense de bonheur.
Après avoir bu le café, il faut songer au retour.
Nous prenons la variante aérienne pour éviter la désescalade et ne retrouvons l’actif que 250 mètres plus loin.
Et c’est reparti dans l’eau mais cette fois le courant nous aide et pousse rapidement vers la sortie. 
Au petit passage qui sert de shunt pour éviter la galerie des orchidées, l’eau étant haute, ce sera nage pour tout le monde mais on flotte, le courant nous pousse, c’est bon.

Ce sera ensuite un passage à la termitière, histoire d’admirer cette concrétion originale et ensuite la sortie. Il est déjà plus de 15 heures.
Le film de la sortie fait par notre ami Jean Claude, cliquez ici.
 
Encore une fois un grand merci à Jean Brunelet.

Alain M

Commentaires

  1. A la fin du parcours on était quelques-uns a avoir éteins nos lumières sur les pas de Fred dont l'acéto éclairait plein pot et c'était drôlement beau .

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