Du soleil, des Toupiettes et des trous...

Dimanche 26 mai :
Ça y est enfin, le soleil avec un grand "S" est de retour. Il faut absolument en profiter car cela ne va pas durer. Nous sommes donc 4 à la carrière d'Ason (Jean-Claude, Etienne, Sandrine et Patrick). Nous sommes partis pour de la prospection tout en descendant quelques petits repérés cet hiver. Nous prenons le sentier de l'Abérouède pour rejoindre un trou découvert sous les Escalats. A peine arrivés sur place, Etienne et Jean-Claude ramènent un arbre abattu pour mettre en travers de l'orifice en guise d'amarrage. C'est du grand luxe, mais presqu'inutile car le puits ne fait que 2 m de profondeur. Celui-ci recoupe une jolie galerie en interstrate. En amont, elle se termine sur de belles coulées issues de boyaux rapidement impénétrables. L'aval est à peine plus long et devient microscopique et sans air. 

  L'entrée et la galerie du Clot dets Boueous

 La topo faite, nous nous dirigeons ensuite vers le trou de l'If que nous finissons par retrouver grace aux marquages de Bubu. L'entrée est vite agrandie et nous livre un puits de 17 m en diaclase, prolongé par un ressaut de 3 m impénétrable. Il y a bien de l'air, mais la suite ne semble pas très attrayante. 

 Etienne dans le P.17 du gouffre de l'If

Direction le gouffre des Sablas. C'est un beau puits de 10 m, mais bien bouché...

Le puts des Sablas (photo J.C.M.)

Nous nous rapprochons des Toupiettes et d'un trou vu par Jean-Claude. Mais en chemin, nous trouvons une petite grotte, la grotte du Manche en souvenir du superbe morceau de chêne que Jean Claude avait sculpté avec amour pour équiper une massette vouée à la ferraille. Au second coup, l'outil rendait l'âme et nous perdions notre seul matériel de désobstruction. Dommage, car la petite cavité se terminait sur une étroiture sévère barrée par de grosses protubérances stalagmitiques. Heureusement, Sandrine réussit à passer et s'arrête au bord d'un petit puits à agrandir. Pour celle-là, il faudra revenir. 

 L'entrée de la grotte du Manche

 
Sandrine à l'entrée de la grotte du Manche (photo JCM)

Il est près de 15 h lorsque nous parvenons sur les arêtes des Toupiettes. Le trou de Jean Claude aspire bien, mais dans le petit puits qui l'avait arrêté, il y a des traces. C'est de toute évidence le TP 3. Sandrine revisite le fond, mais rien d'évident n'est trouvé, le courant d'air semble provenir d'une seconde entrée toute proche.
L'heure avançant, nous décidons de poursuivre sur l'arête des Toupiettes pour redescendre par le sentier qui contourne la Pene de la Heche par le sud. Nous retrouvons quelques petits trous, en localisons d'autres et à 19 h nous sommes aux voitures après une dizaine d'heures de crapahut. Il ne sera pas dit que nous avons gâché cette belle journée ensoleillée..


 Sur l'arête des Toupiettes, vers le TP 04.
Patrick

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