La fin du Péruvien, pauvre péruvien.....

Samedi soir 23 h : l'AG du CDS s'éternise autour d'un copieux buffet. Sur le terrain de foot voisin, les joueurs frigorifiés sont partis se rhabiller, les bouteilles sont pratiquement vides mais bien au chaud, nous sommes tous motivés pour la sortie du lendemain programmée à la dernière minute. 9 h 30 semble être une bonne heure. Un petit SMS à Serge et nous partons nous coucher.
Dimanche 25 février 9 h 30 à la carrière d'Asson : Il ne fait pas bien chaud et la neige commence à tomber. 
9 h 35, coup de téléphone d'Alain. Le réveil a été difficile et avec Étienne, ils auront une bonne heure de retard. Ils nous rejoindront dans le trou. Serge n'est pas là non plus... Coup téléphone : "tu as reçu notre message hier soir ?" silence.... "Mince je te l'ai envoyé sur le fixe". Heureusement, Serge est très réactif et 1/2 heure plus tard il est sur place. Nous montons donc à trois aux Boutils (Serge, Sandrine et Patrick). Le sentier est gelé et bien dur et une fine pellicule de poudreuse commence à le recouvrir. Nous passons au B.8 (BO26). Celui-ci souffle très fort. Au Péruvien c'est à peu près la même chose, et la chaleur du courant d'air a même favorisé la pousse d'un bouquet de jacinthes juste au bord du puits d'entrée. C'est assez surréaliste.
Nous sommes rapidement au fond et nous entreprenons les travaux sans tarder. Nous enchaînons les tirs, dans des positions pas toujours très confortables. Les autres nous rejoignent juste lorsque nous commençons à passer. Mais la suite n'est pas terrible. Nous descendons un petit ressaut de 2 m, puis le méandre se pince en même temps que la voûte s'abaisse. De plus, il n'y a pas vraiment d'air. Nous abandonnons et commençons la remontée en bouclant la topo et en déséquipant. Dans le P.38, nous allons voir un petit départ en balcon repéré lors de notre dernière descente. Bingo, tout le courant vient de là. Serge s'enfile dans l'étroit passage qui se présente, mais 2 m plus bas, il se heurte à une diaclase impénétrable se prolongeant sur plus de 4 m. Un trop gros chantier à notre goût...

 Le départ du méandre de -44 m (3° désob.)

Nous terminons le déséquipement et sortons vers 16 h. La neige qui tombe abondamment à déjà recouvert nos sacs et nos traces de montée. La descente, bien plombés sur les dalles glissantes est une vraie partie de plaisir. Nous reviendrons lorsque la neige sera fondue, car des Péruviens, il y en aura d'autres....


C.R. de Patrick

Commentaires

  1. Le Péruvien doit être bien triste ! Reviens vite Pierrot, il faut en trouver un autre !

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