Heran, pan, pan !


Jeudi 22 novembre.

Toujours le grand beau temps sur les Pyrénées, l'été de la Saint Martin nous gâte. Profitons-en.
Il fait un peu frais mais pour le ciel c'est le grand bleu.
Nous sommes quatre et décidons de retourner au gouffre du Herran où nous étions samedi dernier. L'arrêt sur étroiture en tête d'un petit puits ne peut être que provisoire.
Patrick, Serge, Alain D et Alain M sont de la partie.
Répartition du matériel au parking et c'est parti pour une montée qui maintenant nous est familière. Les discussions vont bon train et les quelques 400 m de dénivelés sont avalés en moins d'une heure.
Nous passons au B8 et constatons que le courant d'air est soufflant. C'est prometteur pour le Gouffre du Herran qui devrait faire pareil et cela devrait nous faciliter les recherches d'une suite.
Equipement rapide et c'est la descente. Au premier relais, tout le monde constate que le gouffre aspire violemment et déjà nous nous interrogeons sur le vent.
A la base du grand puits, mystère, dans l'étroiture qui aspirait violemment samedi dernier, pas de courant d'air ou un léger souffle dirait-on. Nous nous interrogeons.

L'étroiture et le matériel sont passés et nous nous retrouvons dans la galerie où se trouve la suite.

Serge nous indique la suite qu'il avait entrevue à sa précédente visite. Samedi dernier, nous sommes passés au dessus par un petit passage que nous avions désobstrué.

Nous y allons, Patrick et Serge franchissent l'étroiture qui nous avait arrêté précédemment, sans aucune difficulté. 

Après une descente en désescalade de 3 m, ils arrivent sur une nouvelle zone étroite. Très peu de vent mais il est décidé quand même de l'agrandir.

Trois pailles plus tard, Serge la franchi  mais c'est un nouvel arrêt sur trop étroit, cette fois ci définitif. Seul l'eau passe et certainement le courant d'air, lorsqu'il y en a.
Patrick commence à lever la topographie.

Nous ramassons le matériel et commençons la remontée. Le méandre est passé au peigne fin. Une escalade permet d'atteindre un niveau supérieur complexe mais toutes les suites possibles redonnent dans les parties que nous venons de voir.

Nous déclarons la cavité terminée avec quand même ce regret de ne pas voir où va le courant d'air.
Lorsque nous repassons l'étroiture, le vent s'est remis à souffler et ça aspire violemment, comme la semaine précédente. Manifestement le vent doit être synchronisé sur la température extérieure.

Remontée et déséquipement puis casse croute, il est près de deux heures.
Avant de redescendre, nous décidons d'aller repérer quelques cavités du coté du Cébéri. Au passage au B8, nous constatons qu'il souffle toujours, un indice pour nous faire comprendre que cette cavité doit être indépendante du Herran.

A 17 heures nous sommes de retour aux voitures, il fait encore un peu de soleil.

Alain M


Commentaires

  1. La topo de ce trou me rappelle quelque chose, vous n'avez pas trouvé une douille de carabine posée sur le rebord de la galerie en bas du puit?
    Il doit y avoir, a cent ou deux cent mètre, un autre trou pas profond, constitué de divers ressauts et étroit plus à l'ouest si c'est bien le même.
    Jean

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire