Caprice du GPS à la Hèche

Dimanche 23 mars,
La météo n’est clairement pas au rendez-vous, mais je tente le coup. D’après les prévisions, l’après-midi devrait rester couvert. C’est à 12h30 que je pars de la carrière d’Asson en direction du Trou Souffleur, repéré le dimanche précédent.
Les pluies du week-end rendent la piste glissante, il faut donc être prudent. Rapidement, après la bifurcation qui mène aux Visiteurs, je quitte le sentier. J’arpente les pentes de la Pène de la Hèche à la recherche de nouvelles opportunités. À mi-parcours, je trouve une petite fissure large d’une quinzaine de centimètres dans un ressaut rocheux. Le courant d’air qui en sort est léger. Sur Iphigénie, elle se situe en contrebas du PH68, je relève les coordonnées et ne m’y attarde pas plus longtemps. Lors du report, je superpose, comme à mon habitude, la trace enregistrée avec mon téléphone et celle de ma montre. Surprise, les traces se décalent très rapidement après mon départ de la carrière… Et finalement, les coordonnées relevées avec la montre donnent exactement sur le PH68, contre 30 m plus loin avec le téléphone. Et l’hypothèse que le téléphone a dérivé se confirme lorsque je compare mes trace avec l’entrée du gouffre de Mayboune. Visiblement les deux systèmes n’exploitent pas les signaux satellites de la même façon…

À partir de 1200 m, le manteau neigeux apparaît, enfin, ce qu’il en reste. Je tente de retrouver deux petits trous découverts le week-end dernier, mais des traces dans la neige qui ne m’appartiennent pas et un GPS capricieux m’induisent en erreur. Après avoir jardiné un bon quart d’heure, je me dirige vers mes deux objectifs du jour.
Pour le premier, il s’agissait d’une zone sans neige, trouvée en fin de journée, à laquelle je m’étais dit de jeter un œil. Je dégage grossièrement l’entrée et retire une grande quantité de feuilles mortes et un peu de terre. À ce stade, aucun courant d’air perceptible. Je me dirige donc vers mon dernier objectif du jour, qui se trouve une vingtaine de mètres plus haut.
Il est déjà plus de 16h et la neige commence à tomber. Je me donne une heure pour travailler l’entrée. C’est avec le pied-de-biche que je déchausse les blocs pris dans les racines. Il faut le dire, le burin et la massette ne sont pas les meilleurs outils pour couper les racines, mais jusqu’à un certain diamètre ça fait le job. Je progresse et finis par tomber sur la roche. Là, mes outils sont sans effet. Il faut dégager plus à gauche pour voir si cela devient pénétrable. Les racines me ralentissent et le temps défile. À 17h30, je me résigne : il faudra revenir avec des outils adaptés.

Thibault

Commentaires

  1. Thibault merci pour ce retour d'expérience sur l'utilisation du GPS, avec différents support. Cela prouve une nouvelle fois que la technologie n'est pas parfaite. Et aussi bravo pour ton opiniâtreté pour les recherche du coté des PH.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire