Retour au Griffon (PH 43)
Ce matin la température a nettement remonté et le parking de la carrière n'est pas le frigo redouté. Pascal me rejoint vers 9 h et c'est donc à deux que nous repartons en direction du PH 43 baptisé gouffre du Griffon depuis notre rencontre avec ce sympathique animal le weekend précédent. Il nous faut 1 heure pile pour accéder à l'entrée. Pour varier l'itinéraire, nous avons coupé un peu plus tôt dans la forêt, un moyen de coupler portage et prospection. A l'entrée, inutile de mettre la main pour sentir de courant d'air car la simple vision des parois entièrement sèches indiquent que celui-ci est aspirant et nettement aspirant. C'est bon signe.
Sur les pentes de la Hèche, l'entrée du Griffon est plus haut, derrière les arbres. |
Cette fois nous avons pris le bon perfo et les travaux débutent dans la foulée. Avec les pluies des jours précédents, je craignais que le chantier soit sous les gouttelettes provenant de la voûte mais il n'en est rien. Après un premier assaut dans le méandre gauche, nous constatons qu'un gros bloc menace de glisser dans le méandre. Profitant de la pause casse-croûte nous récupérons quelques morceaux de bois pour l'étayer mais le résultats n'est pas totalement convaincant et il faudra s'en occuper plus sérieusement une prochaine fois. En fin de journée nous avons avancé d'un bon mètre. Le méandre se prolonge en profondeur et semble s'élargir un peu. En effet, les cailloux jetés dans l'espace qui est sous nos bottes, chutent d'1 ou 2 m sans toucher les parois. En plus, le courant d'air n'a pas faibli. Alors on y croit !
Encore un PH, mais lequel ??? |
Après avoir épuisé nos deux batteries nous plions les gaules et redescendons au parking par un autre itinéraire qui nous permet de trouver une entrée située plus bas dans le vallon. Il peut s'agir du PH 45 ou PH 44. C'est un petit puits de 5 m mais il n'y a pas d'air. Nous passons ensuite au gouffre de la Cure qui, lui, semble ventilé et serait peut-être à revoir.
Patrick
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