Une petite explo dans l’Arval

Ce mardi, jour de Toussaint, nous sommes 4 pour aller faire notre sport favori.

Pierre C et son fils Yann Matteo, Joël et Alain M. 

Les objectifs d’exploration sont devenus plus rares depuis les dernières interdictions et il faut se rabattre sur des objectifs un peu plus profonds, dans des cavités déjà connues.

Nous jetons notre dévolu sur l’Arval où il pourrait bien y avoir une suite. (Arval = aval de l'arva)

Ce jour, les grosses chaleurs sont passées et les courant d’air violents qui parcourraient la cavité ont hélas disparus.

Nous y allons quand même, on verra bien. 

Descente de la « buse » et nous tournons à droite. Il faut rapidement s’abaisser et faire du ramping mais au moins il n’y a pas d’eau et l’on peut s’allonger complétement et faire corps avec la roche.

De suite cela se relève sur une petite dizaine de mètres mais de nouveau un passage bas et un nouveau ramping. 

Nous laissons passer « les limandes » aller voir ce qu’il y a ensuite.

Pierre passe en force, revient, c’est grand et il y aurait peut-être une suite !

Nous nous attelons à mettre au calibre le premier passage, qui tapant d’un côté, qui de l’autre. Rapidement les blocs qui jonchaient le bas du méandre sont retirés et le passage devient possible pour toute l’équipe. Il reste certainement un peu de travail mais ce sera pour après. 

Effectivement, après quelques mètres de ramping, cela s’élargit et nous débouchons dans une petite salle avec plusieurs départs.

Au bas, l’actif, mais cela se pince certainement définitivement.

En haut de la salle, on peut remonter sur 3 ou 4 mètres mais pas de vent.

Au-dessus du méandre, un petit passage supérieur atteint très facilement et effectivement, au bout, on distingue du vide, du noir.

La suite sera certainement de ce côté.


Il y a du travail, nous nous y attaquons et après plus de 2 heures d’effort, la « salle » se livre à nous.

Ce n’est pas bien grand et il y a un nouveau rétrécissement, il va falloir encore désobstruer. La chose importante, le courant d’air provient de cette suite. 

Il est 16 heures, nous faisons demi-tour, la suite ce sera pour une autre fois. 

Avant de ressortir, une équipe se rend dans l’amont jusqu’au toboggan et pose des balisages pour les futures traversées.

 

Alain M

Commentaires

  1. Super sortie ! Le retour aux voitures a été folklo ;-)

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  2. Chouette ! Rien n’est jamais fini tant que le dernier souffle n’a pas franchi son dernier obstacle. Ce n'est pas de moi mais d'Aude Le Corff !

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  3. Bravo les gars... a suivre donc !

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