Congrès International de Spéléologie

Le GSHP, présent au Congrès International de Spéléologie – Savoie Mont Blanc 2022

Le 18ème congrès International de Spéléologie à Bourget le Lac, un événement, car c’est le second organisé en France après celui de 1953 à Paris (et qui fut le premier), il a rassemblé plus de 1700 personnes !

Il y en avait pour tous les goûts : les bouffeurs de cordes pouvaient visiter des dizaines de cavités, des ateliers style jeux sur cordes, tyroliennes et autres agrès le tout chronométré (spéléogames), les expositions photos toutes plus belles les unes que les autres, les topos de grands réseaux mondiaux, des films à foison, des excursions, des exposants de matériel, des ventes de livres, des tables rondes techniques, topo, secours, médical, plongée… Et surtout des conférences…

Et là on a bien été gâtés : géomorphologie, bases de données, climatologie, explorations, archéologie, bio, technologie… Et histoire de la spéléo.

Il y avait tellement de thèmes proposés en même temps et autant de salles de conférences disséminées sur le campus que c’en était « paumatoire ». Je n’ai pas dérogé à la règle… 

Intervenant le 28 juillet matin à 9h20, je suis arrivé à 8h30 pour que l’appariteur télécharge ma clef USB dans l’ordi. Puis on a attendu… Le premier intervenant étant absent le maitre de séance meublait et commentait la journée à venir avant de lancer à 9h le programme des conférences. Enfin !

- Bienvenue au congrès et à la première séance du thème « explorations ! »

- Explorations ? interrogeant discrètement l’appariteur ?

- Oui, ici c’est explorations…

- Mais on n’est pas à l’amphi « Bugey »

- Non ici c’est « Nivolet »

- Putain !... Mais c’est où « Bugey » ?

- C’est de l’autre côté du rond-point, tu as repéré la fac de sciences ? Bon tu la dépasse et ensuite tu tournes à droite, tu longes l’IUT puis tu reprends plein Ouest… Là il y a un grand bâtiment… t’y es !

Et me voilà sprintant avec mon unique poumon pour rejoindre le bon amphi !

9h 15 j’atteins le bon endroit en mode « recherche appel d’air, telle la carpe aux ouïes dilatées », je ne peux que tendre la clef USB à l’appariteur qui se bidonne car je ne dois pas être le seul. 

Et vue ma face cramoisie, il me laisse refaire le plein d’oxygène étant donné que j’ai le palpitant en mode extrasystoles !

Enfin, je récupère profitant de la fin de l’exposé du précédant orateur qui s’exprime en anglais.

Brigitte s’est elle aussi paumée comme les pyrénéens et autres copains qui avaient prévu d’assister à ma présentation.

L’amphi est un peu dégarni, ils ne sont qu’une vingtaine d’auditeurs postés sur les gradins du haut et que des non-francophones ! 

J’avais préparé mes planches en anglais pour faire « style », mais jamais j’ai prévu de parler dans la langue de Shakespeare, d’autant plus que je n’ai aucun pense bête, tout à l’intuition !

« Let’s go » mon gars, à toi la parole : au « feeling ! »

Bien que cherchant mes mots ; j’ai quand même réussi à placer quelques vannes et les faire rigoler !

Un texte sur l’Abbé Abadie est aussi consigné parmi les 2300 pages des actes du congrès et le marque page du livre a été scellé dans la capsule temporelle qui ne sera réouverte que dans 69 ans !

Peut-être que nos descendants spéléos du GSHP pourront vivre son ouverture lors du prochain congrès UIS et à nouveau représenter le Club !

A. Dole


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