Turounet et Moulleterres


Lundi 27 janvier, Jean Claude, Sandrine, Patrick et Alain M

L'assemblée générale du club n'ayant pas permis d'aller sur le terrain samedi dernier, il est urgent d'y retourner et nous voici ce lundi matin à pied d'œuvre au départ du chemin Lambert le bien nommé.
La météo devrait être bonne jusqu'à midi, on verra bien

L'objectif est une nouvelle fois des départs repérés par Jean Claude lors de ses balades champignonesques en solitaire ou peut être des séances de méditations ?
Souvent je me dis "mais pourquoi et comment a-t-il pu passer ici » 

Le matériel est réparti et chargé dans les sacs et nous revoici sur un sentier, pour les 20 premiers mètres et ensuite ce sera du direct, sans intermédiaire, comme très souvent.

On commence par la grotte de la falaise. Petit départ, pas bien large où depuis l'extérieur on aperçoit du concrétionnement. Ce sera pour Sandrine. Ramping, deux mètres et hélas, ça se pince, c'est terminé.

On reprend les sacs et direction le MJ3 devant lequel on passe pour aller à son voisin, le "Voisin de MJ3", c'est son nom, original, non ?.
Il s'agit d'un amas de bloc et au-dessous, du vide, un puits bien mystérieux.
Concertation sur la méthode à employer pour "ouvrir" la cavité. Ce sera la méthode douce, comme pour un mikado, en sortant les blocs dans l'ordre, un par un.
Mais regardez le film en pièce jointe, ce sera du grand art.
Le puits se dévoile rapidement et lorsque le départ est sécurisé, Patrick y pénètre.

Hélas, déception, malgré la présence de quelques ossements au fond et après avoir remué blocs et terre, c'est bouché malgré un léger courant d'air soufflant. Rien de plus. La topo est levée, 7 mètres de profondeur, pas plus.

Nous repartons, un peu déçu. Direction Moulleterres. 
Quelques centaines de mètres plus tard, on passe sur 3 blocs innocents, moussus. Entre eux un petit trou et un Jean Claude en pleine forme qui y met la main puis le bras. Il y a du vide.
On s’arrête et c'est reparti pour une nouvelle désob. Rapide aussi, et un joli puits se dégage.
Sandrine le descend, c'est assez vaste mai là encore ça se termine rapidement (-7 m). Ce sera le trou du Bras, MJ080.

Et tiens, il commence à pleuvoir, bizarre...
Nous continuons notre marche pour essayer d’atteindre le sentier officiel, ce sera plus pratique si l'on doit rebrousser chemin pour la pluie.
Nous passons dans un lapiaz et à l'abri contre une paroi cassons la croûte. La pluie s'est arrêtée.
Nous repartons, atteignons le sentier et continuons la montée.
On passe devant une cavité repérée la semaine précédente et que nous avions pensé être l'Hématite.
Il faut vérifier. Sandrine descend, petit départ, petit puits puis une salle. Patrick la rejoint mais au bout de quelques mètres nous annonce qu'il y est déjà venu.
Le mystère rode, la topo n'est pas sur Karsteau. Se garderait il des secrets ? Non, après quelques recherches et en allant un peu plus loin, on aperçoit qu'il y a eu inversion de données avec une autre cavité injustement nommée MJ5.
Le faux MJ5 est revu et topographié et prendra le numéro MJ079. Il s'agit d'un départ déclive d'une dizaine de mètres. Une désobstruction y a été commencée mais à priori n'est pas terminée. Nous y retrouvons une corde de désobstruction.
Il faudrait utiliser les moyens spéciaux mais cette cavité n'est pas l'objet de notre sortie.

La pluie recommence, on continue quand même, Moulleterres est en vue.
Nouveau puits trouvé par Jean Claude. Descente, topo, remontée, -9 mètres, terminé.
Il en reste encore un, équipement, descente, topo, terminé, joli P12.

Et voilà, la pluie s'intensifie, il ne reste qu'une chose à faire, retourner aux voitures.

Bonne sortie, des cavités nouvelles et même si ce sont des petits trous, cela fait avancer la connaissance du massif.
D'ailleurs, sur ce massif nous sommes à la recherche de documents des précédents explorateurs ; Sur Karsteau ce secteur s'appelle le Broc et compte à ce jour 53 cavités recensées.


Le film de la sortie en cliquant ici

Alain M









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