le Bet à Bet....


Samedi 26 octobre, Jean Claude, Bubu et Alain M.

Ce samedi nous retournons sur le montagnon de la Pale, dans la partie basse, située au Nord, au moins nous n'aurons pas trop chaud (!)

Nous sommes sur une zone riche en cavité (93 recensées pour 5,5 km de galerie) et il subsiste encore de nombreux points d'interrogation.
Aujourd’hui nous retournons voir du côté de la "Tute à Bet".

La marche d'approche est courte et nous sommes rapidement sur zone, guidés par la boussole interne de Jean Claude et l’aide un peu aussi du GPS.

Nous approchons de la cavité et remarquons un petit départ.
Une main dans le départ, ça souffle ! Joli, va falloir s'en occuper.
Nous continuons jusqu’à la Tute, elle ne s'en trouve qu'à une quinzaine de mètres.
Jolie entrée mais aucun courant d'air, ni soufflant, ni aspirant.
Aucune hésitation, nous redescendons au trou que nous avons découvert en montant.
Le matériel est sorti et nous "attaquons" le chantier.
Tiens, un burin, la cavité aurait-elle déjà fait l'objet d'un grattage. Effectivement, des traces de désobstruction et même des trous de diamètres 12, c'est pas peu dire.
Après quelques cailloux retirés, en s'allongeant, on voit que la suite n'est pas bien grande. Le courant d'air soufflant par contre excite notre curiosité et avec les moyens modernes, il y a certainement quelques choses à faire.
 
Et c'est parti pour un chantier qui va durer jusqu'à 15 heures, jusqu'au dernier souffle de notre quatrième batterie.
On a bien avancé, optimiste dans ces moments-là, je dirais que ça continue, c'est sûr, on va tomber sur du gros.

Nous stoppons les travaux et allons dans la Tute à Bet.
Comme vu le matin, pas le moindre courant d'air. C’est une très jolie salle déclive qui nous mène au-dessus d'un méandre.
Des traces de désobstruction montrent que le méandre a été descendu à 2 endroits. Vu la taille des 2 passages, ce devait être des petits calibres.


Pas de vent, nous n'essayons même pas de forcer le passage.
Remontée, rangement du matériel et nous serons à la voiture sur les coups de 17 heures, avec au passage quelques châtaignes dans les poches.

Ça continue...

Alain M



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