Pourtant, que la Bédeille est belle....

Dimanche 17 décembre
Sandrine, Patrick, Jean-Claude, Serge, Mathilde et Alain M.
Ce dimanche, afin de pouvoir profiter du soleil et de nous aérer un peu, l'objectif sera tout trouvé, direction le ravin de la Bédeille.
Jean Claude y a repéré deux cavités l'année dernière et il ne se passe pas une semaine sans qu'il nous demande quand est ce que l'on y va.
Et bien voilà, c'est parti, à 6 dont Mathilde, une nouvelle recrue qui va faire ses premières armes dans la découverte et l'exploration des cavités.
Pour atteindre les lieux de nos explorations, un très joli sentier, le sentier des Gardes. Je me demande bien ce que les gardes pouvaient aller y garder ?
C'est un très beau sentier sur les 2 premiers kilomètres, montant tout doucement mais surement.
Après, cela devient un peu plus sportif et pour finir, lorsque l'on atteint le fameux ravin, là il faut monter tout droit, dans une pente herbeuse à près de 30°. Heureusement, il y a des buis providentiels et on peut s'y tenir, même qu'il faut s'y tenir, sous réserve de se retrouver quelques mètres plus bas.
Le dernier tronçon sera dur mais on y arrivera quand même.

Un peu de repos sur une pseudo plateforme et c'est parti pour l'exploration de la première cavité.
Il s'agit d'un joli P10 situé en plein dans la pente et où l'on tient devant à peine à 2 personnes.
Patrick passe en premier, suivi rapidement de Jean Claude. Au fond 2 petites salles bien concrétionnées qui laissent entrevoir une petite suite qu'il nous faut agrandir. De dehors nous entendons les coups de massette qui vont bon train.
Mathilde s'équipe et nous l'encourageons pour la descente. Un petit relais à passer à -1 et c'est ensuite la descente jusqu'au fond. Facile, elle apprend vite, bravo.
Serge les rejoint ensuite et réussi à passer l'étroiture terminale mais cela devient complètement impénétrable.
Terminé, il faut remonter.
Il est déjà 13 heures et nous passons au casse-croûte, moment convivial à chaque fois. On est bien la haut, malgré la fraîcheur et le manque de soleil, il n’apparaîtra pas de la journée.
Nous nous dirigeons ensuite vers la deuxième cavité.
Elle est située au bas d'une falaise, c'est un petit trou qui, lors de sa découverte, exhalait de l'air à plein poumon.
Ce jour, il ne souffle pas mais, après l'avoir un peu dégagé, nous constatons qu'il aspire asses fort. C'est encourageant.
Par contre, le flanc de la falaise est actif et il nous pleut dessus, juste sur la zone de travail.
Les ponchos protégeront de cette douche et après moins d'une heure de travail Serge réussi à pénétrer dans une cavité, horizontale.
Nous découvrons une petite salle d'environ une dizaine de mètres de long.
Le vent longe les parois et semble se diriger vers un éboulis qui doit redonner à l'extérieur.
Là aussi, c'est terminé.
 
Et il est déjà 15 heures passées, il nous faut songer au retour, à cet époque ce sont les jours les plus courts.
La descente de la partie pentue sera acrobatique et nécessitera de nombreux virage et de nombreuses retenues.
Enfin, le sentier et sa descente qui nous paraîtra quasi aussi longue qu'à la montée. D'ailleurs les 10 dernières minutes de marche se feront sous la pluie et à l'arrivée aux voitures il fera bien sombre.

Mais que la montagne est belle, comment peut-on s'imaginer...
Le film de la sortie en cliquant ici.

Alain M 


 Le Soum de Montné

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