Sima de la Niebla ou Sima de los Cairns ?


Samedi 11 octobre matin.
Levée 5h de mat j'ai des frissons, c'est l'insomnie sommeil cassé, et à c'moment là, qu'est-ce que j'ai fait ? Départ pour la PSM  rejoindre les copains qu'y m'disent : qu'est que tu veux faire Véro 214 ou 243? Ce que vous voulez, tout me plait!  
Ben  ici, chacun fait fait fait c' qu'il lui plait plait plait.... ben alors le fossile du 214 ça m'tente depuis le temps que j'en entends parler de celui là! Bien que le 243 soit mon chouchou mais on ne peut pas être partout à la fois! 
Papou, le Beauf et moi nous engageons vers le faux fossile de la sima de la Niebla vers - 300 et des poussières. Au premier méandre, une odeur de cadavre, un choucas mort git là, celui que "les spéléos du trou" on vu grandir! Un peu la mascotte de ce trou quoi! On continue notre descente, nous avons de la chance, le trou n'est pas trop arrosé. Les puits et ressauts s’enchaînent jusqu’à notre terminus desob : Ça promet, il y a un bon courant d'air glacial dans ce méandre étroit et tapissé de glaise collante, on est vite comme des monstres à circuler là dedans, on s'occupe à aménage'r, et on sort les burkas (speleoponcho) à tour de rôle : les combis sont trempées et le froid est "mordant" mais on avance et quelques heures plus tard on arrive enfin
à apercevoir un puits.
Lors de nos travaux nous entendons un  écho impressionnant  et le courant d'air se rappelle à nous au point de penser à la possibilité de mettre une bâche dans l'ouverture pour s'octroyer un peu de "confort". Nous finissons les batteries, n'ayant ni amarrages ni corde nous faisons du "confort" en espérant que l’équipe du fond remonte avec une nouille. Mais bon, le froid est de plus en plus mordant et nous filons nous "réchauffer" 100m plus haut.........au sec et casser la croûte : il est 19h00 c'est un peu tard pour le repas de midi c'est une heure espagnole rallongée mais bon notre Joël du GSHP n'était pas là pour sonner l'heure du casse croûte ! 
Nous remontons content, l’écho entendu un peu plus tôt me rappelle de très bon souvenirs! La remontée est longue et difficile, je maudis mon kit à plusieurs reprises et je le fais savoir. Les bloqueurs ont du mal à bloquer sur la corde à cause de l'argile qui se pose un peu partout ...il faut être vigilant. 
21h00 nous sortons du trou sous les étoiles, un vent froid  court sur le Lapiaz. 
Nous rentrons avec l’équipe du fond qui nous a rejoint, nous somme tous fatigués, demain sera une journée de récup avec une balade côté espagnol sur la montagne de la Pierre (une pensée pour toi Madeleine). Super week end!   Dommage que je sois la seule du GSHP à y avoir été mais bon, chacun fait fait fait c' qui lui plait plait plait.

Le compte rendu vue par le GAS ici

Véro 

Commentaires

  1. Chacun fait fait fait ce qu'il peut peut peut ....

    RépondreSupprimer
  2. Bravo Véro . Sortie engagée sur la Pierre. Ah que de bons souvenirs avec ces arrêts sur rien qui nous tenaient en haleine jusqu'à la prochaine sortie.
    Mais où sont passés mes quarante ans !

    RépondreSupprimer
  3. Tu vois Alain, on a vraiment pas creusé le "méandre du Zébu" pour rien !
    La suite est par ce faux fossile c'est sûr et il ne reste que 100m à descendre jusqu'au pur bonheur, "notre" rivière tant attendue...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire