Retour au Maradero

CR Bubu.  Photos Jean Marc. Décors : l'automne.
Nous sommes 5 ce mercredi 24 octobre dès 8 heures du matin  pour trouver la suite dans le gouffre de Maradéro : Véro D, Jean Marc, Jean Claude, Joel et Bubu.
Véro et Jean Marc veulent nous montrer un itinéraire plus court et effectivement, 45 mn plus tard, nous sommes à l'entrée du trou. Seul problème, c'est tout droit dans la pente à plus de 45 degrés !

Le trou et rapidement équipé et nous arrivons dans la salle violette. Sur le côté droit, le petit renfoncement que j'avais repéré l'année dernière, du choux fleur sur la paroi, tous les ingrédients sont là pour passer dans la suite.....

 A force de grattage, déblayage et paillage on atteint une fissure entre éboulis et paroi. Les cailloux tombent sur quelques mètres mais la roche, très noire, est excessivement dure et nous ne progresserons pas beaucoup aujourd'hui. Pourtant il y a un peu de courant d'air. L'espoir demeure.
Pendant ce temps, Véro démarre l'escalade au bout de la "grande galerie". Elle passe avec une facilité qui m'énerve !!! 

10 mètres plus haut c'est bouché et malheureusement aucune lucarne ne redonne vers la suite hypothétique de la galerie qui n'avait aucune raison de s’arrêter si vite !

A 15 heures, on décide de remonter. Joel frise l’hypoglycémie !
Après un bon pique nique arrosé au Côte de Duras, Jean Claude nous emmène vers d'autres trous qu'il a repéré plus bas. On passera par l'itinéraire plus débonnaire de la cabane de l’ermite.

 Le trou du Gorrets est terminé ainsi que le trou des Vaches. Un autre petit trou déjà marqué d'un rond blanc, serait à revoir de plus près mais il n'y a pas de courant d'air. Nous sommes de retour aux voitures vers 17h30. Qu'est ce qu'on se sent léger quand on enlève les charges !











Commentaires

  1. 115 mètres de dénivelé parcourus en 610m sur le terrain à mon avis ça fais du 10,7° de pente. (vieux préjugés trigonométriques de CAP).
    50 minutes pour monter c'est un peu mou mais bon... Je blague.
    C'était une sortie sympa.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, c'est bien ça ... 15 mètres en dénivelé sur 500 mètres puis 100 mètres en dénivelé, en moyenne, sur les 100 derniers mètres .......;-)

      Supprimer
  2. Mais Bubu, c'est bien connu, le chemin le plus court entre deux points c'est la ligne droite. D'ailleurs, on a toujours fait comme ça au GSHP...

    RépondreSupprimer
  3. Je me suis toujours demandée comment les speleos pouvaient monter des pentes aussi raides avec des claies à portage chargées , maintenant je sais: ils galèrent et serrent les dents.. Un travail de costaud quoi!!
    Vero

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour certains (nés il y longtemps), ce n'est pas leurs dents qu'ils serrent, mais ...le dentier. HaHa...!
      JC

      Supprimer
  4. et moi qui était admirative, tu casses tout le charme JC ....des noms , des noms....MDR !

    RépondreSupprimer
  5. Moi je n'ai pas de dentier, tu peux m'admirer !

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire